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Management collaboratif : 6 compétences essentielles pour reussir

Management collaboratif
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Manager une équipe demande cependant de savoir motiver, dynamiser, mieux communiquer avec les collaborateurs afin d’avoir une prise de décision intelligente et un travail en équipe efficient. La gestion d’équipe est essentielle pour instaurer une bonne qualité de vie au travail. Le manager applique le management collaboratif. Il consulte ses équipes pour qu’elles donnent leur avis sur les axes de développement et les moyens d’y arriver. Voici, des compétences clés incontournables pour un bon management collaboratif. 

 

La bienveillance pour un bon management collaboratif

La bienveillance doit être mise en œuvre pour manager une équipe au quotidien, sous peine de tout détruire par un excès d’humeur. 

En d’autres termes, être bienveillant, c’est savoir travailler sur ses croyances limitantes pour les transformer en croyances positives. C’est savoir gérer les conflits, connaitre les outils de la communication comme la CNV, maitriser l’écoute active et être convaincu que l’autre fait de son mieux avec ce qu’il a. 

Développer sa capacité de bienveillance en tant que manager aura des impacts forts : les équipes auront plus de confiance et elles prendront des initiatives, car elles n’auront plus peur. Le cadre de travail sera convivial et cohésion d’équipe sera bien meilleure avec ces nouvelles pratiques de management. L’intelligence collective fonctionnera donc parfaitement grâce à ce mode de management. 

 

L’intelligence émotionnelle, qualité fondamentale dans le management collaboratif

Elle est nécessaire pour développer la bienveillance, mais elle est tellement importante, qu’elle est une qualité fondamentale et très importante dans le management collaboratif. 

Il faudra être capable de gérer ses propres émotions. La colère a tout son sens, car elle exprime un besoin de respect, mais nous ne pouvons pas exploser à chaque frustration ou chaque geste maladroit venant de l’autre. En tant que bons managers, nous devons donc savoir comment gérer nos émotions et surtout comment gérer notre colère. 

Vous devez entretenir les liens nous connectant aux autres. Les émotions peuvent vous aider à renforcer notre management d’équipe, car elles permettent une connexion en profondeur entre les personnes. Mais, elles peuvent aussi nous déconnecter avec une colère mal maitrisée ou avec la tristesse qui est une émotion de repli. 

Mais au-delà de nos propres émotions, il faudra aussi être en mesure de comprendre et de savoir réagir en fonction des émotions des autres. Le management collaboratif nécessite du lien entre chaque collaborateur. L’émotion sera donc fortement présente. Nous devrons, en tant que managers, savoir naviguer dans cette eau transparente et turquoise, mais qui peut aussi devenir agitée. 

L’avantage de l’intelligence émotionnelle est la connexion entre les personnes. Désormais, nous savons que des relations uniquement « rationnelles » entre les personnes ne suffisent plus. L’individu a le besoin d’exister en tant qu’individu. Et ce qui le caractérise pleinement n’est pas la sortie du dernier film au cinéma, mais bien ce qu’il vit et ce qu’il ressent. 

Si chacun peut s’exprimer librement et correctement sur ses ressentis, il sera compris de tous et accepté. Cela renforcera la cohésion d’équipe et donc la coopération, qui sont des éléments essentiels pour l’encadrement de l’équipe, mais également pour que le management collaboratif se passe au mieux. 

 

Lire aussi : Les 6 habitudes pour développer son intelligence émotionnelle !

 

Savoir animer pour pratiquer le management collaboratif

Qui dit management collaboratif, dit sollicitation des collaborateurs. Fini les réunions descendantes où le manager donne l’information et les instructions dans un silence de cathédrale. Dorénavant, il faut consulter ses équipes pour décider des enjeux stratégiques et des moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs. 

Il est toujours important de faire redescendre l’information, car elle donnera le sens nécessaire aux équipes. Mais, en complément, le manager doit savoir animer ses équipes. Les réunions se compliquent donc. Le rôle du manager ne se résume plus à savoir prendre la parole en public, mais aussi à être capable d’animer et de motiver ce public pour que les équipes réfléchissent et proposent des réponses. 

Laisser la parole à chacun sera un impératif pour pratiquer un management collaboratif. Il faudra donc développer des capacités de prise de parole en public, mais aussi d’écoute envers chaque membre de son équipe pour manager efficacement. 

Savoir accompagner ses équipes sur leur communication sera donc un atout essentiel du manager. Il faudra savoir constituer des groupes d’échange où chaque membre aura sa place et pourra apporter quelque chose au groupe. Connaitre parfaitement les moindres forces de ses équipes sera essentiel. 

Mais, il faudra aussi être capable de s’assurer que les équipes discutent ensemble. Chacun aura son point de vue et voudra le défendre. Il faudra donc savoir accompagner ses collaborateurs pour qu’ils déterminent des règles de prise de décision et s’y tiennent. 

 

Savoir mettre en dynamique

La bienveillance, l’intelligence émotionnelle et l’animation des équipes sont en place. La qualité de vie au travail est meilleure, l’individu existe et ose. De plus, l’objectif ainsi que les moyens de les atteindre sont définis. Désormais, il est temps de se mettre en dynamique. Le manager aura un rôle clé à jouer. 

En effet, dans un management directif, il ordonne et les équipes exécutent. Si elles ne le font pas, la sanction tombe. C’est le levier pour mettre en dynamique les équipes. Le risque est que, à force de sanctionner, les équipes n’aient plus envie d’avancer. Finalement, si les équipes n’exécutent pas, c’est que le problème vient d’ailleurs et qu’il faut adopter un management adapté. 

Les équipes n’étant pas impliquées dans les projets et manquant de reconnaissance et d’accompagnement, la motivation n’est pas là. La spirale infernale se met en place : je ne suis pas impliqué, je ne suis pas motivé, je ne fais pas ou pas correctement, je suis sanctionné, je ne suis pas motivé, etc. 

Désormais, les équipes sont impliquées, car elles participent aux prises de décisions, à la définition des objectifs et des plans d’action. Savoir manager ses équipes, c’est donc s’assurer que la mise en dynamique se fait bien. Le manager devra donc responsabiliser ses équipes et les coacher pour mieux comprendre les blocages en cas de « non-mise en dynamique ». 

Pour cela, il cherchera à comprendre la situation bloquante et les émotions qui y sont liées pour les déverrouiller. Il s’assurera que l’objectif est clair et bien présent dans l’esprit de ses équipes avec les bonnes aptitudes managériales. Enfin, il donnera du feed-back et des axes de progrès pour aider au mieux et motiver ses équipes.

 

Savoir anticiper

Ensuite, il faudra savoir anticiper ! Tout va toujours très vite et il est toujours difficile de prendre du recul et de lever la tête. Pourtant, nous devons bien avoir conscience que mettre en place un management collaboratif prend du temps et de l’énergie, au moins au début. 

Il faudra donc s’organiser au mieux pour se libérer du temps. Nous pourrons le réinvestir dans le management collaboratif de nos équipes. Mais, il faudra aussi savoir s’y prendre à l’avance. Surtout lorsque certaines problématiques semblent surgir. Car au début, les équipes n’auront pas tous les réflexes et il nous faudra passer plus de temps à les accompagner. Elles auront aussi besoin de temps pour apprendre à s’organiser entre elles. Enfin, réfléchir et proposer de manière collégiale, au début, prendra plus de temps. 

Avec le temps, les équipes seront pleinement impliquées, responsabilisées et informées. Elles pourront anticiper sans que nous ayons besoin d’intervenir. La spirale suivante se mettra en place : « plus j’anticipe, plus j’ai de temps pour anticiper ». Mais, avant d’en arriver là, nous devrons mettre beaucoup d’énergie à innover dans les pratiques managériales et à anticiper. 

Si nous ratons cette anticipation, nous risquons de revenir sur des managements plus directifs. Il faudra donc savoir donner du sens pour s’assurer que le management collaboratif ne soit pas remis en question pour des situations exceptionnelles. 

Expliquer le manque de temps, son erreur ou pourquoi la situation est ainsi, permettra de garder l’esprit d’équipe et l’implication de chacun. Cela renforcera même leurs compétences : souhaitant garder ce management collaboratif, les équipes pourraient devenir plus vigilantes et nous seconder pour les prochaines fois. 

 

Maitriser son égo pour management collaboratif réussi

Le dernier point à ne pas oublier est la maitrise de son égo. En effet, le management collaboratif nécessite, en partie, de laisser la main à ses équipes. Nous ne sommes plus le seul décideur. Dans ce processus, nous ne prenons désormais plus toute la place. Il est donc nécessaire de se positionner en manager qui partage. L’idée est de faire exister l’autre en le laissant intervenir. 

Travailler sur soi pour ne plus prendre toute la place sera une compétence supplémentaire. Mais, pour autant, ne sous-estimons pas notre importance. Nous devons à présent savoir accompagner pleinement nos équipes dans le développement de leur savoir-faire et de leur savoir-être. La tâche est ardue, mais tellement passionnante. 

 

 

SUZANNE BATISTA 

 

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