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Les 6 habitudes pour développer son intelligence émotionnelle !

développer son intelligence émotionnelle
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Vous croyez que le QI est le meilleur garant de l’efficacité et de la réussite ? Détrompez-vous. Jongler avec ses émotions et entendre celles des autres sont les deux clés pour construire des relations harmonieuses. Un talent qui s’apprend. 

 

Enrichir son vocabulaire émotionnel

Bouleversé, on traverse souvent un “brouillard émotionnel”, qui empêche de raisonner avec lucidité. Pourtant, notre langue recèle une large palette de mots, pour caractériser une perception, affiner les expressions vagues ou les termes qui désignent les quatre émotions de base : peur, colère, tristesse, joie. Plutôt que de dire “je vais mal” interrogez-vous : suis-je énervé, inquiet, anxieux, dépité, outré, mélancolique, etc. 

À faire :  

A/ Dénichez, sur le web ou en librairie, une liste des mots nuançant les ressentis dans les quatre grandes familles et lisez-les.  

B/ Sur une feuille blanche, souvenez-vous d’une situation récente qui vous a perturbé : quelles étaient vos pensées, vos émois, vos troubles ? Écrivez-les, nommez-les sans vous juger. 

 

Chasser les pensées ruminantes

Selon les neurosciences, nous avons en moyenne 60 000 pensées par jour, 95 % sont identiques à celles de la veille, et parmi elles, 80 % sont négatives. Or, la pensée précède l’émotion. Se dire “quelle galère !” va entraîner un sentiment négatif, se dire “ça va bien se passer” va enclencher un sentiment positif. Il faut donc éduquer ses neurones à penser en positif 

À faire : 

Chaque soir, avant de vous endormir, pensez à trois épisodes positifs de la journée. Au bout de 21 jours, le cerveau s’habitue à générer des pensées positives. Autre technique : enfilez un petit bracelet à perles, et touchez une perle dès qu’une pensée négative surgit afin de la zapper et de la supplanter par du positif. 

 

Lire aussi : 5 choses à faire pour se libérer de la dépendance affective

 

Détecter les émotions cachées

Il s’agit de déjouer le phénomène appelé “racket émotionnel”, qui fausse les rapports avec soi et avec autrui. En effet, lorsqu’une émotion n’a pas pu être vécue dans le passé, parce qu’elle n’était pas admise dans la famille (“il n’y a aucune raison d’avoir peur”), elle resurgit tel un élastique dans le présent, de façon excessive, en se planquant derrière une autre émotion. Exemple, un torrent de larmes qui masque l’anxiété ou la colère refoulée. 

À faire :  

A/ Demandez-vous quelle est l’émotion que vous dévoilez le plus et celle que vous dévoilez le moins facilement, la seconde est l’authentique.  

B/ Détendez-vous, sur une chaise, en relâchant les épaules et en desserrant les mâchoires. Puis respirez par le ventre -le siège originel des émotions- et laissez monter vos sensations, vous libérerez l’émotion juste. 

 

Faire des compliments et remercier

“Je tiens à te féliciter, je suis vraiment heureux”, “Tu mérites ce compliment, je suis très content”. Souvent, vous vous limitez à la première partie, parce que vous ne vous autorisez pas à extérioriser votre ressenti. Louer, congratuler, remercier, livrent votre part d’humanité et nourrissent le besoin de reconnaissance de l’autre. Vous serez alors sur la même longueur d’onde. En outre, cela libère dans le cerveau de votre interlocuteur des endorphines et de la dopamine, les deux hormones du bonheur. 

À faire 

Entraînez-vous à donner un compliment par jour en employant le “je” ; ouvrez un cahier de gratitudes, dans lequel vous noterez tous les petits ou grands événements pour lesquels vous êtes reconnaissant. 

 

Apprendre à pardonner

Pas facile de passer l’éponge. Pourtant, traîner une rancœur, qui mêle colère et frustration, est pesant pour le corps et l’esprit, et pollue la relation avec le “coupable”. Pardonner qui ne signifie pas oublier permet de se sentir mieux, apaisé et soulagé. 

À faire :  

Le pardon est un processus.  

A/ Prenez le temps (jours, semaines) de reconnaître votre blessure.  

B/ Révélez celle-ci à l’autre, qui ne peut la deviner. “Lundi, tu as dit que mon dossier ne tenait pas la route, j’en ai été affecté, car je l’ai beaucoup travaillé.”  

C/ Si nécessaire, allez plus loin et échangez en profondeur.  

D/ Décidez ensemble de repartir sur de nouvelles bases. E/ Pardonnez vraiment, afin de pouvoir passer à autre chose. 

 

Adopter l’écoute empathique

Écouter est essentiel, à condition de ne pas rester à la superficie des choses et de faire abstraction de soi. Être empathique, c’est la faculté intuitive de se mettre à la place de l’autre, de percevoir ce qu’il ressent. Utilisez les verbes “Je comprends… J’entends bien… Je vois”, puis enchaînez en reformulant l’émotion de l’autre “… que tu es déçu (paniqué, irrité, furieux, décontenancé, etc.). Si tu veux, on va en parler”. Ce qui vous positionnera en “miroir émotionnel”. 

À faire :  

Exercez-vous avec un ami, un proche, en conversant sur un sujet qui lui tient à cœur (passion, loisirs, vacances…). Mettez-vous à son écoute durant 15 minutes, en vous concentrant sur sa personne sans l’interrompre et en cherchant à comprendre le plus possible ses propos. 

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