Lorsque nous sommes nommés à la tête d’un service ou département, la première chose et la plus importante qui est attendue de nous en qualité de manager est de garantir les résultats et contribuer à la performance globale de l’entreprise. Du moins c’est ce que les gens qui nous ont fait confiance comptent sur nous à réaliser. Malgré les énormes contraintes qui peuvent se dresser sur la voie de réussir notre bilan managérial.
Se définir une ambition managériale pour son unité ou service doit être un bon point de départ. Permettant de réussir à piloter avec engagement et détermination les objectifs qu’on s’oblige à atteindre. Et pour rester dans la dynamique de pilotage de la performance, il est important de faire un état des lieux périodique. Nous permettant ainsi, de garder à l’esprit la trajectoire de nos résultats et opérer des ajustements en temps réel. Nous partagerons à cet effet dans cet article; 6 actions nécessaires à engager pour réussir son bilan managérial et s’améliorer constamment.
Faire le point du niveau de réalisation des objectifs
Un bilan managérial commence par le point de réalisation des objectifs que nous nous sommes fixés ou que nos dirigeants nous ont fixés. Même s’il est annuel, il est en effet souhaitable de se donner une fréquence à laquelle nous devons faire le point régulièrement afin d’opérer des ajustements qui s’imposent et anticiper sur d’éventuelles déconvenues ou surprises désagréables. La pertinence de cette fréquence d’évaluation dépendra de la nature de l’activité, du projet ou de la mission à accomplir. C’est l’exemple du bilan à mi-parcours ou à mi-chemin. C’est un exercice qui est plus aisé si dès le départ nous avons les indicateurs de performance ou savons exactement les points sur lesquels l’évaluation ou l’état des lieux devrait être fait. Un manager qui veut performer et laisser des résultats significatifs et incontestables ne doit pas se passer de faire du monitoring et du suivi-évaluation.
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Évaluer ce qui a marché
Savoir les pratiques qui nous marchent est un autre moyen de se faciliter le pilotage de notre performance. En effet, c’est ici le lieu de challenger nos stratégies, politiques, processus, systèmes, outils, pratiques, démarches, méthodes. Pour voir leur contribution effective au résultat escompté. Si par exemple nous avons décidé à un moment donné de changer de fournisseur, nous devons évaluer et connaitre l’impact véritable de cette décision sur les résultats obtenus ? La décision de digitaliser nos processus, a-t-elle une conséquence positive sur nos résultats en fin de compte ? Evaluer ce qui a marché nous permet de retenir les bonnes pratiques. Et de les reconduire ou les accélérer au besoin. Nous ne pouvons continuer d’avancer sans s’assurer que nous sommes en train de faire la bonne chose. Celle effectivement qui nous garantira nos résultats.
Évaluer ce qui n’a pas marché
Tout n’est généralement pas parfait. Une chose est de faire la nomenclature de ses bonnes pratiques qui nous réussissent déjà. N’oublions cependant pas les zones d’ombre qui nous ralentissent. Constater les goulots d’étranglement, les cellules de dysfonctionnement, les points d’achoppement doit être également un autre travail à faire dans la suite logique du précédent. Nous challenger sur ce qui a marché et ce qui n’a pas marché nous met dans la dynamique de remise en cause de notre plan d’exécution et nos stratégies appliquées. Ces questionnements facilitent le travail de diagnostic. Permettant, à cet effet, de déceler là où le bât blesse afin de procéder aux corrections et aux optimisations.
Identifier ce qui aurait pu être mieux fait
Même si on ne change pas une équipe qui gagne, en matière de pilotage de la performance, le principe sacro-saint est d’aller manœuvrer sur les marges de progression pour continuer de s’améliorer et performer davantage. Challenger notre efficacité opérationnelle et stratégique nous ramène au fameux plan d’optimisation avec des actions à définir, à déployer ou à accélérer. Comment ajuster, corriger, innover, optimiser, disrupter pour aboutir au résultat ? Les exercices de brainstorming (réfléchir ensemble) et benchmarking (voir ce qui se fait ailleurs) sont des outils puissants d’aide à cette dynamique.
Identifier ses vulnérabilités et points de sinistralité
Les aspects défaillants de la prise en charge du périmètre qui nous a été confié prouvent qu’il faut aller chercher les raisons qui l’expliquent. Identifier nos points de sinistralité et vulnérabilité doit être l’exercice obligatoire auquel il faut s’adonner. Pour anticiper sur d’éventuelles crises ou faillites. Connaitre en avance les maillons faibles de notre système d’exploitation peut nous permettre de mettre des gardes fous et éviter la catastrophe. Quel aspect du dispositif peut éventuellement nous fragiliser ? Quels sont ses points qui doivent être renforcés ou solidifiés ? La communication est-elle fluide ? Les relations sont-elles optimales entre les collaborateurs ? Un ensemble de questions auxquelles il faudrait apporter des réponses claires et précises ?
Faire l’analyse SWOT classique
Un manager qui veut garantir du résultat doit pratiquer constamment l’analyse stratégique. Pour anticiper, en effet, sur les goulots d’étranglement et saisir les opportunités qui se dégagent. Mieux passer lui-même et son système au scanner à l’aide de l’analyse SWOT. Pour cartographier les éventuelles Menaces et Opportunités. Sans oublier les Forces et Faiblesses afin de s’armer et prendre des dispositions nécessaires pour s’ajuster et performer. Le bilan managérial dans ces conditions n’est plus en effet une option mais une obligation et la voie de sa réussite reste ainsi toute tracée.
Voici les actions nécessaires à engager pour réussir son bilan managérial et s’améliorer constamment.
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