La baisse récente de la production annoncée par les pays membres de l’OPEP et ses alliés risquent d’exacerber les tensions sur l’offre de pétrole prévue au second semestre et pourrait pénaliser les consommateurs ainsi que la reprise économique mondiale, a déclaré l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
L’AIE a dit anticiper une offre mondiale de pétrole en repli de 400.000 barils par jour (bpj) d’ici la fin de l’année avec une baisse de la production de l’OPEP+ de 1,4 million de bpj et une augmentation à compter de mars d’un million de bpj de la production des pays extérieurs au cartel.
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Selon l’AIE, la hausse des stocks mondiaux de pétrole pourrait avoir influencé la décision prise par l’OPEP+ au début du mois, les stocks en la matière dans l’OCDE ayant atteint en janvier leur plus haut niveau depuis juillet 2021, à 2,83 milliards de barils.
“Les consommateurs, confrontés à la hausse des prix des produits de première nécessité, devront désormais arbitrer leur budget de manière encore plus fine”, écrit l’AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole. “Cela est de mauvais augure pour la reprise économique et la croissance”, ajoute l’agence.
SUZANNE BATISTA