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Les 3 points clés pour être un chef de projet performant !

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Nous avons tous de bonnes idées. Le plus dur est de les réaliser.

Les services des ressources humaines adorent distribuer des feuilles de travail sur la façon de planifier votre temps. Les gourous de la gestion ont écrit des centaines de pages de conseils sur la façon de mieux gérer votre semaine, votre journée et votre heure.

Mais que se passe-t-il lorsque vous essayez d’appliquer ces conseils à votre équipe ou organisation ? Comment mettre en œuvre des programmes de travail complexes, à plusieurs niveaux et pluriannuels dans des équipes et des unités commerciales qui peuvent être, très honnêtement, dans le chaos ?

Voici les trois conseils qui, selon certains cadres supérieurs, ont eu le plus grand impact :

Soyez stratégique, pas tactique

La plus grande erreur que commettent la plupart des managers est qu’ils passent leurs journées et leurs nuits à se concentrer sur la tactique, alors qu’ils ont vraiment besoin de réfléchir à la stratégie. Les tactiques sont importantes. Ils concernent les détails, les spécificités fines à exécuter dans un délai serré. Mais la stratégie demande si les jalons créés sont les bons. Dans le cas d’une entreprise de médias, les équipes étaient en surpoids avec des chefs de projet techniques et manquaient de penseurs stratégiques capables de prioriser ce qui comptait. Les résultats ont été des centaines de jalons liés aux lancements de produits sans avoir une vue d’ensemble des produits les plus importants pour les clients. La stratégie consiste à faire des compromis. Dans un monde où vous ne pouvez pas tout faire, quelles sont les une ou deux choses sur lesquelles vous devez vraiment vous concentrer ? 

 

Parlez du rouge

Dans la plupart des organisations, les gestionnaires passaient leur temps à siéger dans des comités directeurs pour entendre comment les choses se passaient bien. C’est une perte de temps. Parler de « rouge » est presque toujours une conversation plus utile que de parler de « vert ». Dans un ministère d’un gouvernement, les cadres supérieurs ont réalisé que cela signifiait changer la culture autour de l’échec. Les gens avaient tellement peur de perdre leur emploi qu’ils ne pouvaient pas faire leur travail correctement. Lorsque la haute direction a commencé à normaliser les échecs, les employés se sont sentis plus à l’aise pour signaler les dérapages et trouver comment les résoudre. Soyons clairs : il peut être assez démoralisant de parler d’échec tout le temps. Les cadres supérieurs doivent savoir comment remercier les personnes qui utilisent bien leur temps et se concentrer sur les choses qui comptent, en particulier les mauvaises nouvelles.

 

Lire aussi : 5 compétences essentielles pour devenir un chef de projet expert !

 

Ayez des indicateurs avancés et non retardés

 Le rouge c’est bien. Mais l’ambre est bien meilleur. De nombreux managers ne sont pas en mesure de dire à leurs patrons si un projet est hors cible, dépasse le budget ou dépasse le calendrier jusqu’à ce qu’il se soit réellement produit. Bien plus utile est d’avoir des indicateurs de plomb. Ce sont des déclencheurs intégrés aux plans de projet afin que les responsables aient une idée de ce qui ne va pas au fur et à mesure. L’essentiel ici est de se concentrer sur les objectifs qui comptent vraiment. Si les économies budgétaires sont ce qui vous tient à cœur, créez des indicateurs principaux qui intègrent progressivement des économies supplémentaires. Si le respect du calendrier est la priorité absolue, créez des indicateurs principaux axés sur le respect des délais. Dans le cadre d’un programme de réduction des coûts dans une grande société minière, un responsable a élaboré un plan complexe qui a abouti à des économies considérables lors de la dernière étape. Ce n’est pas bon. Il vaut mieux diviser cette étape finale en mini-étapes. Construire de bons indicateurs de plomb, c’est penser à ce qui compte vraiment et donner à cet enjeu une visibilité suffisante.

Nous voulons tous être efficaces dans nos organisations. Mais demandez-vous : vos outils actuels fonctionnent-ils ? Suivre ces trois principes est une bonne étape pour transformer de bonnes idées en une excellente exécution. 

 

Souleymane DIAKHATE 

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