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4 parasites qui biaisent nos décisions

4 parasites qui biaisent nos décisions (infographics)
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4 parasites qui biaisent nos décisions (infographics)
Saviez-vous que 83% des décisions d’achat d’entreprise sont mauvaises? Que 61% des gens regrettent d’avoir choisi leur conjoint ou conjointe seulement après 11 mois de mariage? Saviez-vous que 68% des choix de recrutement se révèlent inadéquats? Et que 79% des achats en magasin sont regrettés?
Pourquoi nous sommes si peu performants en prise de décision? Parce qu’il y a des parasites et des pièges dans lesquels nous tombons très souvent selon les frères Chip & Dan HEAT.
1. LA REDUCTION INCONSCIENTE DES OPTIONS
Lorsque nous ne nous laissons qu’un seul choix, nous avons tendance à faire une chose ou son contraire alors qu’il y a bien d’autres options. Lorsque nous voyons que les deux options disponibles, nous sommes aveuglés et nous n’arrivons plus à élargir notre horizon.
Exemple : « Est-ce que je dois mettre fin à cette relation ou pas ? » ou « Est-ce que ce candidat est-il celui qu’il nous faut ? ». « Soit je fais ça ou je fais ça ».
ELARGISSEZ VOS OPTIONS. Demandez-vous quelles autres options il pourrait y avoir et que vous n’avez pas intégrées. Demandez-vous ce qu’une personne plus modérée ou plus folle que vous aurait pensé faire…
Exemple : « Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer cette relation ? » ou encore « Que nous choisissions ce candidat ou pas, qu’est-ce que nous devons faire pour nous assurer d’atteindre nos objectifs de performance quoi qu’il en soit ? ». « Je peux faire les deux et bien d’autres choses et opérer plusieurs combinaisons ».
2. LA RECHERCHE D’APPROBATION DU CHOIX DEJA OPERE
Vous avez opéré consciemment ou inconsciemment un choix et vous cherchez des approbateurs ou des informations pour le confirmer et refusez de considérer tout avis contraire.
Par exemple, vous avez tendance à aller vers les gens qui vont confirmer ou appuyer votre décision de départ. Lesquelles peuvent se tromper ou ne pas vous dire ce qu’ils pensent réellement…
ECOUTEZ DES OPINIONS DIVERGENTES. Offrez-vous l’opportunité d’entendre d’autres sons de cloche. Assurez-vous d’avoir un fou dans la cour royale et pourquoi pas un oiseau de mauvais augure. Prenez l’avis de gens qui pourraient avoir des convictions contraires et attirer votre attention sur des points qui vous échapperaient.
Par exemple, demandez-vous : “Qu’est-ce qui m’échappe ?”.
3. L’EMOTION DE COURT TERME
Vous laissez l’euphorie, la passion ou la gêne, la peur et les douleurs que le choix difficile va causer dans le court terme, vous aveugler
Vous vous dites :  «Je veux bien faire cela mais le prix à payer est trop pour moi ». Et cela vous fait perdre de la perspective.
L’excitation également peut vous aveugler et vous n’analysez plus toutes les éventualités. « C’est cool ça ! On y va alors?» sans vous poser des questions.

REGARDEZ AU-DELA DU NEZ. Pensez à ce que vous deviendrez et voyez si cela convient à vos objectifs vitaux et stratégiques.

Pour garder de la perspective, demandez-vous : « Quel sera l’impact de la décision dans 10 minutes, dans 10 mois et dans 10 ans ? ». Demandez-vous : « Si je n’étais pas si excité ou si alarmé ou aux aboies, quel choix j’aurais opéré ? ».
4. LE SENTIMENT D’INFAILLIBILITE DES CHOIX
Vous êtes tellement convaincu de vos choix et cela est corroboré par vos résultats palpables, sérieux et pertinents de même que votre notoriété au point où vous pensez que vous ne pouvez plus vous tromper et pensez que tous vos choix sont forcément bons. Pensez aussi que ce qui vous marche actuellement marchera demain et donnez le sentiment que vous êtes sûr de ce qui va arriver demain.
Vous avez déjà entendu cela : « Nous ne sommes pas intéressés par votre offre. Nous avons déjà un partenaire et sommes satisfait de ses services » ou « Je suis habitué à ce truc et je te dis que c’est ce qu’on va faire » ; « Nous avons commandité des études qui nous confirment que nos choix et nos fondamentaux sont solides ».
PENSEZ A LA POSSIBILITE DE VOUS TROMPER. Demandez-vous, c’est vrai que les fondamentaux sont en place actuellement, mais « Et si tout s’arrêtait du jour au lendemain ? ». « Et si tout ce qui est si sûr et garanti ne l’est plus, quelles sont les ouvertures et possibilités auxquelles nous devrions penser?».