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Alors qu’Apple vient à peine de lancer ses nouveaux iPhone 15 haut de gamme, L’iPhone 12, l’un des derniers produits d’Apple mis sur le marché, a été temporairement retiré de la vente en France. Selon le gouvernement français : Il émettrait des ondes électromagnétiques trop puissantes, dépassant les limites fixées par l’Union européenne pour la sécurité du corps humain.
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a en effet ordonné à Apple de cesser la vente de l’iPhone 12, affirmant que le taux d’absorption spécifique (SAR) du téléphone (une mesure de la quantité d’énergie radiofréquence absorbée par le corps) était supérieur à ce qui est légalement autorisé. Plus concrètement, l’iPhone 12 émet 5,74 watts par kilogramme (W/kg), alors que le seuil limite réglementaire correspondant à l’énergie pouvant être absorbée par le corps humain lorsque le téléphone est tenu à la main est égal à 4 W/kg.
D’après le ministre chargé du Numérique, Apple a 15 jours pour se mettre en conformité, ou un rappel national sera imposé.
Face à cette décision, Apple a réagi en contestant les résultats de l’examen de l’ANFR. La société a fourni à l’Agence plusieurs résultats de laboratoires indépendants et propres à Apple, prouvant sa conformité avec toutes les réglementations et normes SAR applicables dans le monde.
Cet incident survient alors qu’Apple est confrontée à plusieurs défis. La marque est sous le feu des projecteurs pour des questions allant de l’interopérabilité du matériel aux lois sur le droit à la réparation. De plus, Apple doit également faire face aux problèmes d’échelle liés à l’innovation, car la taille de l’entreprise rend plus difficile la résolution des problèmes imprévus dans sa chaîne d’approvisionnement. En outre, Apple a pris un coup la semaine dernière après que la Chine ait interdit l’usage de ses appareils à ses fonctionnaires. En quelques jours, la marque avait perdu près de 200 milliards de dollars de valeur en Bourse.
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En Afrique, la situation est encore plus préoccupante. Le continent, malgré sa croissance rapide en matière de technologie mobile, ne dispose pas encore des instruments réglementaires nécessaires pour prendre ce genre de décisions. Cela signifie que de nombreux Africains pourraient être exposés à des niveaux de radiation potentiellement nocifs sans même le savoir. L’impact sur la santé publique pourrait être significatif, étant donné que l’utilisation des smartphones est en constante augmentation sur le continent.
Il est donc impératif que les gouvernements africains, les organismes de réglementation et les entreprises de technologie travaillent ensemble pour garantir que les produits technologiques vendus en Afrique respectent les normes de sécurité internationales. Cela pourrait inclure l’investissement dans la recherche et le développement d’instruments de mesure des radiations, ainsi que l’établissement de limites claires sur les niveaux de radiation acceptables.
En fin de compte, cette situation met en évidence le besoin urgent d’une réglementation mondiale plus cohérente et plus stricte des technologies mobiles. Il est essentiel que tous les utilisateurs de smartphones, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde, soient protégés contre les risques potentiels pour la santé.
SUZANNE BATISTA
Source Sika Finance/ Capital FR
