On ne peut pas se déroger à ce qu’il y a lieu de faire de façon optimale pour être sûr de produire du résultat en tant que dirigeant. Il y a des compétences à développer progressivement pour pouvoir y arriver. Quand on fait le point par rapport à qui on choisit et pourquoi le faire, il est important de savoir ce qui pourrait vous disqualifier ou qui pourrait faire qu’on dise que vous n’avez cette maturité managériale. Il y a 5 attitudes qu’on ne doit pas reprocher à un dirigeant ou un aspirant dirigeant. Découvrons-les dans cet article.   

Être superficiel et être obtu en option  

La superficialité, c’est le fait de proposer des idées banales. C’est-à-dire que ce que vous proposez comme idée ne suffit pas et n’est pas à la hauteur des enjeux. Cela veut dire que vous ne voyez pas les vrais enjeux. Et lorsque vous démontrez cela, on voit que vous ne comprenez rien de ce qui se passe et que vous n’êtes pas à la hauteur du poste.  

Le fait d’être obtu en option, c’est le fait de ne penser qu’à quelques aspects, deux ou trois points du business. Par exemple, la plupart des gens pensent que lorsqu’il faut opérer des choix et prendre des décisions, il faut faire l’analyse du pour ou contre. Cela veut dire que vous êtes en train d’évaluer deux options. Or la meilleure façon d’opérer des choix judicieux, c’est d’élargir ses options et ne pas s’en tenir à quelques options. Et quand on voit que vous ne proposez que quelques options, personne ne vous prendra au sérieux. Parce qu’on voit qu’il y a des aspects plus déterminants qui vous échappent et que vous ne pouvez pas prendre les bonnes décisions.

Proposer des opinions et des idéologies  

Un dirigeant n’a pas d’opinion, ni d’idéologie. Il a une seule opinion et une seule idéologie, s’il doit en avoir, c’est le résultat. Il doit être concentré sur ce qui permettra de produire du résultat. Si bien que lorsqu’il avait des opinions au paravent ou une idéologie personnelle et qu’il se rende compte que cela ne permet plus de produire du résultat et délivrer les niveaux de performance attendus, il va les abandonner. C’est pour cela que la plupart des dirigeants sont neutres. Ils ne sont ni pour ni contre qui que ce soit, ils cherchent les opportunités de faire du résultat. Lorsque vous voulez montrer que vous avez maturé en tant que dirigeant, on doit sentir clairement que vous n’avez pas de position, vous n’avez qu’un seul camp : comment délivrer du résultat.

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Ne pas être analytique et factoriel  

Il y a le fait de dire ce qu’on pense d’une situation, et il y a le fait de décortiquer la situation. Il s’agit de présenter analytiquement ce qui se passe en termes d’écarts, d’insuffisances, de causes et effets, de conditions à mettre et de facteurs manquants, vous dites exactement là où il y a des inadéquations. Vous dites quels facteurs manquent, quels sont les insuffisances, quels facteurs sont inadéquats et qu’il faut optimiser et ajuster pour être sûr d’avoir du résultat. Quand vous êtes analytique, on sait tout de suite ce qu’il faut faire. Quand vous dites ce que vous pensez, on ne sait pas ce qu’il y a lieu de faire.  

Manquer de perspicacité stratégique  

C’est lorsque vous vous exprimez, vous dites exactement ce que vous comptez faire. Qu’on voit que vous avez un plan, que vous savez quelle est la situation sur le terrain et ce que vous proposez comme orientation permet de pouvoir adresser tous les aspects du sujet. On parlera d’exhaustivité et de profondeur stratégique.  

Manquer d’élargir ses angles et perspectives  

Lorsqu’on présente une situation, ce sont les différents angles sous lesquels il faut voir par rapport à cette situation donnée. On voit donc que vous avez une perspective élargie, vous pensez à comment faire pour atteindre les résultats actuels et du futur.  

Propos recueillis par SUZANNE BATISTA 

Tirés de la certification Parcours dirigeant