Lorsqu’on opère des changements et des transformations, cela peut parfois demander un peu plus de résilience et d’endurance. Face à certains évènements, nous ne pouvons montrer aucun signe de faiblesse comme par exemple la faible adhésion des équipes à votre projet. Même lorsqu’il y a de la résistance et des complexités inattendues, nous ne devons pas abandonner. Voyons dans cet article ces signes de fatigues et de résignations à éviter pour transformer efficacement et durablement une organisation.
La fatigue face à la résistance et à la faiblesse de l’adhésion
Même lorsque nous voyons de la résistance ou que les gens n’ont pas de l’adhésion, ça ne devrait pas nous amener à abandonner ni faiblir. Parce que souvent, quand on veut déployer des projets, la plupart des gens non seulement ils n’adhèrent pas, mais ils sabotent. Donc, nous ne devons pas nous résigner ou freiner notre élan face à leur manque adhésion.
La fatigue face aux complexités non perçues au départ
Lorsque nous remarquons que c’est plus complexe que ce que nous avons imaginé, il faut juste procéder aux optimisations et ne pas abandonner sans avoir tenté quelque chose.
La fatigue face aux manques de ressources
Quand vous notez un manque de ressources, il faut faire preuve d’optimisation, et utiliser les ressources dont vous disposez. Quand les ressources ne sont pas suffisantes, ou qu’un grand concurrent entre dans le marché, il faut activer l’approche guérilla marketing pour pouvoir produire du résultat face à la rude concurrence.
La fatigue face aux complications inattendues
Parfois lorsque vous voulez faire de la transformation, vous voyez qu’il y a des complications inattendues, il ne faut pas avoir peur, ça fait partie du jeu. C’est pour cela que quand on pilote des projets, il faut des plans stratégiques pour faire face à l’inattendue. Vous devez avoir un plan de mitigation des risques, de continuité d’activité, de contingences, de communication, de mobilisation et le plan alternatif de réalisation. Lorsque les complications arrivent et qu’on n’a pas ces plans en place, on n’est pas préparé et les projets de transformation risquent d’échouer.
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La fatigue face à la récurrence de certains sujets
Lorsque vous êtes en train de vouloir transformer une entreprise et de déployer des projets, il y a des sujets qui vont revenir souvent. Cela peut vous énerver, mais ne laissez pas les émotions prendre le dessus, car tout ceci fait partie du game de pilotage et d’orchestration de projets.
La fatigue face à la résurgence et à l’émergence de nouveaux enjeux
Par exemple, il y a des enjeux dont vous n’avez pas tenu compte au moment de la planification qui émergent où il y a des points que vous croyez que vous avez déjà traité qui reviennent. Cela peut vous faire peur. Il ne sert à rien d’avoir peur, il faut juste ajuster les optimisations avec les nouveaux enjeux qui émergent.
La fatigue face à l’adversité, à l’animosité et au manque de soutien de la part des gens
Cela fait partie des choses dont il faut tenir compte et par rapport auquel il faut être préparé. C’est pour cela qu’il faut mobiliser et impliquer au maximum et être très combattif quand il faut mettre en œuvre.
La fatigue face au sentiment de solitude et d’impuissance
Dans le pilotage d’un projet, on peut se retrouver seul en un moment donné, on a l’impression que les autres ne sont pas vraiment intéressés, on sera impuissant. Mais ce sont des choses qui peuvent arriver, il ne faut donc pas en faire une excuse pour abandonner ni se résigner.
HERMANN H. CAKPO
Classe digitale L’ART DE PILOTER DES PROJETS D’ENTREPRISE : Comment devenir un dirigeant visionnaire et audacieux capable de piloter des projets gigantesques de transformations d’entreprise.