Alain KAHASHA fait certainement partie de ces dirigeants qui ont marqué le secteur des Télécoms les 20 dernières années en Afrique centrale et de L’Ouest. 

Dirigeant pragmatique, humble, proche de ses équipes, il est porté par l’envie de travailler à délivrer des performances exceptionnelles. Il a su relever défis après défis. En effet, de Kinshasa à Niamey en passant par Libreville et Brazzaville, que ce soit chez Coca-Cola, British American Tobacco, Vodacom ou chez Airtel, il a su démontrer qu’il est possible de prendre une entreprise et de la transformer avec des résultats visibles appréciables par les équipes, les clients et les actionnaires. 

Vous avez été directeur des ventes au Congo, au Gabon. Est-ce que cela veut dire qu’entre être directeur des ventes, porter la croissance commerciale et devenir directeur général c’est différent ? Est-ce qu’il y a des choses qui se complexifient quand il faut passer de directeur des ventes à Directeur Général. Est-ce cela ? 

Alain KAHASHA : Un directeur des ventes est focus pour que ses produits se vendent. La profitabilité, ce n’est nécessairement pas son défi. Alors que le directeur général demandera à son directeur des ventes de faire attention ou arrêter les ventes à perte qui ne sont pas rentables. On aura un important volume sorti sans pour autant atteindre la rentabilité. C’est un exemple simple… 

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