Le groupe télécoms sud-africain MTN se lance dans la construction d’un réseau panafricain de fibre optique baptisé East2Africa. Le financement nécessaire à la réalisation de ce projet stratégique a donné lieu à la signature d’un accord de partenariat entre la société télécoms et Africa50, une plateforme d’investissement dans les infrastructures de premier plan sur le continent créée par des gouvernements africains et la Banque africaine de développement.
Cet investissement qui s’inscrit dans le cadre des plans d’ambition 2025 permettra au groupe MTN d’avoir 135 000 km de fibre sur les trois prochaines années.
L’objectif de East2West est d’améliorer substantiellement le trafic de données pour les fournisseurs de services internet, les opérateurs de réseaux mobiles opérant dans les pays, etc.
Dix pays sont concernés par ce projet de réseau terrestre de câbles à fibre optique qui doit relier les côtes orientales de l’Afrique à celles de l’ouest du continent d’ici 2025. Près de 320 millions $ seront investis pour ce projet qui devrait avoir un impact significatif sur la quête de l’Afrique pour rendre internet accessible à la plupart de sa population sans cesse croissante.
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L’investissement de MTN Group dans le déploiement d’un réseau terrestre de fibre optique est stratégique pour l’entreprise au regard de la demande en services Internet de qualité qui se développe en Afrique, portée par la transformation numérique qui change les habitudes de consommation des populations.
‘’East2West est un projet remarquable et transformateur qui changera progressivement l’expansion de la capacité Internet de l’Afrique en soutenant la croissance et le développement de la 4G et de la 5G”, a déclaré Alain Ebobissé, PDG d’Africa50”.
A travers le projet East2Africa qui sera piloté par Bayobab, il faut également entrevoir un positionnement fort de MTN Group vis-à-vis d’Orange en Afrique.
Soulignons que Le groupe télécoms français pilote depuis 2020 le déploiement d’un réseau de fibre optique baptisé Djoliba, reliant 8 pays ouest-africains au reste du monde. Ce projet couplant plus de 10 000 km de réseau terrestre de fibre optique à 10 000 km de câble sous-marin était prévu pour couvrir plusieurs pays, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, le Nigeria et le Sénégal.
SUZANNE BATISTA
Source SIKA FINANCE et Agence Ecofin
