La plupart des managers rêvent de devenir directeur général. Or, ce n’est pas l’une des fonctions les plus faciles. Il trône au sommet de l’échelle hiérarchique et porte sur lui toutes les responsabilités : managériales, commerciales, comptables, etc. Le directeur général doit posséder de solides compétences pour pouvoir gérer les défis au quotidien. Voyons dans cet article les compétences dont il faut faire montre assez tôt pour devenir directeur général.
L’organisation et la discipline
En tant que manager aspirant à intégrer le comité de direction ou devenir directeur général, il faut de l’organisation dans la structuration des projets, des enjeux, par rapport aux blocages, aux points d’optimisation, les opportunités à pouvoir saisir. Il faut s’organiser afin de pouvoir se discipliner et lever ces blocages.
La maitrise sectorielle
Il faudrait nous assurer de comprendre le business, les enjeux, le secteur mieux que quiconque, les différents mouvements de notre secteur de telle sorte que le jour où nous avons l’opportunité de présenter nos idées, qu’on sache que nous maîtrisons ce que nous disons afin qu’on puisse nous faire confiance sur des enjeux un peu plus importants. Parce que pour nommer un DG on fera confiance à celui qui comprend les mouvements et les enjeux du business. Lorsque a une maîtrise sectorielle de notre domaine, on arrive à faire de notre entreprise, l’entreprise la mieux valorisée dans le marché.
La maîtrise multifonctionnelle
Elle consiste à faire en sorte de comprendre les fonctions des autres. Savoir comment les différentes fonctions marchent et se connectent avec les autres pour pouvoir faire performer l’organisation. Il faudrait arriver à parler un double langage avec les autres fonctions de l’entreprise, savoir comment elles marchent, faire en sorte qu’elles nous écoutent et prêtent attention à ce qu’on dit.
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La contenance et la concentration
C’est le focus objectif et vision. Parfois, on n’arrive pas à faire des choix parce qu’on n’est pas focus objectif et vision. Nous échouons parce que nous n’avons pas la contenance, ni le calme, ni le niveau de concentration qu’il faut pour remarquer ce qui ne se fait pas voir. Quand on n’a pas ce niveau de concentration sur les objectifs, on y arrive rarement. Et on se disqualifie pour des dimensions et des objectifs supérieurs.
L’excellence opérationnelle
C’est la capacité de pouvoir quitter du projet à la réalisation. Parce que souvent on est très fort dans la conception de fichiers power-point, ou quand il s’agit de proposer le plan sur Excel, mais on a du mal dans la granulation et la réalisation des projets écrits. Quand on a du mal à déployer un seul projet, on se disqualifie devant le comité de direction pour d’autres fonctions ou d’autres missions. Un manager doit être capable de pouvoir prendre des plans et les concrétiser.
La communication structurée et persuasive
C’est la capacité à mobiliser les gens, les équipes, les amener à vouloir nous aider à réussir. Quand on développe ces capacités, on se qualifie pour des missions plus importantes, et à des fonctions supérieures.
BERKISS D. DADJE
Classe digitale : développer le plan en 06 étapes pour passer d’un manager spécifique à un manager transversal en un temps records.
