Vie intérieure riche et harmonieuse, seule notre capacité à mener une vie intérieure riche, forte pourra nous permettre de reprendre le contrôle par rapport à tout ce qui se passe à l’extérieure. En général, lorsqu’il y a une crise, on attend le leader pour qu’il puisse le régler. Tout change lorsque le leader reprend le contrôle et cela passe de l’intérieur vers l’extérieur.
Découvrons dans cet article comment vous entrainer à mener une vie intérieure.
Reprendre le contrôle de l’auto-communication
En général ce qu’on obtient comme résultat, dépend de ce qu’on se dit et de ce qu’on fait. Ce qu’on se dit dans certaines situations est plus important que la situation en elle-même. C’est votre capacité à pouvoir gérer les situations de façon tranquille sans transmettre aucune émotion qui va permettre d’avoir le résultat que vous désirez à l’extérieur de vous. Mais tout cela commence par la prise de contrôle de ce que nous nous disons à nous-mêmes. Donc quand on revoit la façon dont on parle des sujets et des enjeux, on voit concrètement que la perspective par rapport à la situation en face change.
Ignorer les conséquences et retourner aux causes
Quand un événement se produit en face de nous, nous faisons souvent l’erreur de confondre les symptômes aux causes. On passe alors notre temps à régler les symptômes au lieu de traiter véritablement les causes. Donc quand on veut gérer des situations et mener une vie intérieure, on doit remonter aux causes face à des situations. Comme on le dit souvent on ne se plaint pas de l’imprimé on retourne au fichier source et on le corrige.
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Utiliser l’imagination à profit
Comme on le dit souvent “quand l’imagination entre en jeu tout devient possible pour nous”. En général, on utilise mal cette imagination. Nous utilisons pour imaginer le pire au lieu d’imaginer comment les choses vont s’arranger successivement. Le simple fait d’imaginer ce que nous voulons est très importante. Parce que notre imagination finira par nous donner des ressources mentales et même matérielles pour pouvoir gérer la situation.
Utiliser profondément sa tête
L’une des choses qui arrive quand on gère des enjeux qui nous dépassent, on a la paresse intellectuelle de traiter la situation. On imagine la situation plus qu’elle ne l’est. Pourtant ce n’est qu’une situation qui mérite réflexion. Parfois, on n’utilise pas notre capacité à réfléchir sur des enjeux et des sujets pour trouver des pistes et des alternatives de solutions et des alternatives par rapport à l’enjeu qui se présente. Le but du jeu ici c’est d’utiliser profondément sa tête. Tout débute avec le fait de se poser les bonnes questions. Quand on s’ouvre aux questions et à la capacité de réflexion, on travaille à pouvoir gérer au mieux la situation.
Se tourner vers la personne
Avoir le bon messager avoir les bonnes personnes qui nous transmettent les bons messages. Parce qu’il suffit d’être en face à des enjeux et des situations d’avoir un mauvais retour pour que nous puissions nous sentir incapable de pouvoir gérer la situation et tenir bon face à ce qui se présente à nous. Donc, c’est le leader qui doit reprendre le contrôle.
Assumer pour retrouver son pouvoir
Lorsqu’on ignore les conséquences et qu’on gère les causes, on se rend compte que c’est nous qui n’avons pas prêté attention à certains signaux et défaillances. En tant que dirigeant, parfois on est très à l’aise à pouvoir reprocher des choses aux collaborateurs. Or c’est à nous de revenir aux vraies causes et assumer pleinement la responsabilité de la situation en face. C’est très important de revoir où on a failli pour que la situation ne se reproduise plus. Comme on le dit souvent lorsqu’on assume on est calme et fécond, lorsqu’on accuse on perd le contrôle.
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Sortir de l’accusation pour se focaliser sur la situation
Quand on passe notre temps dans l’accusation, il devient difficile pour nous de pouvoir réfléchir sur le traitement de l’information qui nous arrive. Il faut travailler à ne surtout pas être dans l’accusation. Face à une défaillance, il faut toujours se rappeler que le but du jeu ce n’est pas de trouver qui a tort, mais de se dire comment on règle cela. Parce qu’on ne réussit pas à coopérer dans les attaques.
Par: BERKISS D. DADJE
La rédaction de H&C magazines