Voici 5 choses essentielles à faire pour se libérer de la dépendance affective et trouver le bon tempo pour avancer.
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N’attendre les félicitations de personne
J’aime bien cette parabole qui dit n’attendez pas la reconnaissance des hommes, mais de votre père céleste qui est dans le secret de vos efforts. La motivation n’est pas un droit, mais c’est un devoir. Oui, je peux comprendre que de temps en temps nous avons besoin de félicitations, d’encouragement etc. qui sont des éléments qui nous galvanisent mais ne liez pas votre performance et votre motivation à ce que les gens qui sont autour de vous diront.
Ayez votre propre plan et votre source de motivation. Toute motivation est liée à un objectif précis. A vous de le définir et de ne pas vous laisser distraire. La motivation est une affaire personnelle. C’est comme vous dites je vais me négliger, je vais arrêter de progresser, je vais rendre la vie dure à mes collègues parce que je suis frustré, aigri et attends la motivation de quelques tierces personnes que je n’ai pas. Rappelez-vous de ceci : vous allez rendre votre vie encore plus dure et plus amère. Cherchez à trouver le bon tempo pour avancer et ainsi se libérer de la dépendance affective.
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Ne pas attendre une attention particulière des membres de son équipe
Vous savez, une équipe existe pour réaliser un idéal commun. Et dans cet idéal-là, chacun a son rôle à jouer. C’est comme une équipe de football où chacun occupe un poste. Donc, il y a un moment de relais même si à la base chacun joue à son poste. De même, en entreprise, c’est un maillon, donc à chacun de définir le rôle qu’il veut jouer dans la chaîne ou au-delà du poste de responsabilité qu’on lui a donné. Il est question que vous donnez le meilleur de vous pour votre équipe. Ça c’est chacun qui le définit, jusqu’où il est prêt à aller, à se donner pour réaliser l’idéal de l’équipe.
Le faire ainsi renforce votre parcours et votre expérience collaboratif et managériale. Sachez-vous reposer sur les bonnes pratiques de votre équipe plutôt que sur les défaillances des uns et des autres. Il y’a une chose que nous devons comprendre, la dépendance affective tue l’élan d’une personne. Rappelons-nous que les gens ne seront jamais à la hauteur de nos attentes. Chacun a son niveau à un vide à combler en bien comme en mal. Alors ne vous laisser pas distraire par l’attention qu’une personne peut avoir à votre égard. Faites ceci si vous l’aviez si bien si vous l’aviez pas tant mieux mais ne faites pas de cela une obligation ça va vous épuiser et vous vider de votre énergie.
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Être celui ou celle qui apporte de l’aide aux gens et non celui qui en attend
Comme je l’ai souligné un peu plus haut, l’on doit savoir qu’elle est le rôle qu’il veut jouer dans la chaîne. Pour se libérer de la dépendance affective, soyez un inspirateur, quelqu’un qui mobilise, qui influence et qui sait pourquoi les choses doivent se faire sans attendre pour devenir l’homme ou la femme de la situation. Il est question de vous et ce que vous pouvez faire pour les autres et non ce qu’ils doivent faire. Sachez donner en premier et pour ça vous devez vous remplir de l’intérieur en amour inconditionnel. On ne peut que donner ce qu’on a et si vous en avez suffisamment, vous pouvez en donner sans tenir compte d’une certaine rétribution. Il y a ce qu’on appelle créer de l’intéressement chez les autres, ça veut dire quoi devenez ce que les gens ont du mal à devenir et vous serez une source d’inspiration et de motivation pour eux. C’est difficile aujourd’hui pour les gens de s’ouvrir au regard de ce qu’ils ont peut-être vécu donc ils ont du mal à s’exprimer de façon ouverte et sincère. Devenez l’homme de la situation pour qu’ils voient que c’est possible.
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Toujours se demander comment l’on peut aider les autres et son équipe
Tout est question de ce qu’on veut laisser comme héritage et nom quand on fait partie d’une équipe ou d’une organisation. Un membre d’une équipe doit pouvoir se fixer des objectifs et se tenir à respecter son engagement pour le bien de tous. La distraction vient du fait que la plupart d’entre nous évaluons nos efforts par rapport à l’effort des autres oubliant ce pourquoi nous sommes engagés. On est peut-être sur les mêmes objectifs, mais nous n’avons pas les mêmes ambitions. Ceci dit, quand je regarde mon plan de vie et de carrière, il est question pour moi de me dire sur quelle durée je me vois accomplir ce plan. L’excellence est une affaire personnelle et non collective. Dans une équipe, il y aura toujours un dysfonctionnement quelconque mais quelle sera votre attitude au regard de cela, si vous dites que je vais être l’homme ou la femme de la situation, l’ajustement comportemental et émotionnel vous imposera une certaine posture pour que votre position soit mature et non incompatible. Comme le dit Gandhi, soyez le changement que vous voulez voir de vous dans le monde.
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Développer le réflexe de féliciter sans attendre un retour
La charité bien ordonnée commence par soi-même. Cela dit, si on ne vous félicite pas, n’en faites pas une histoire. Mais, vous avez la responsabilité de féliciter les autres. C’est de la grandeur de reconnaître les efforts et le temps que les autres investis pour le développement de l’équipe. En fonction de ce que vous voulez représenter dans la vie de vos hommes, ayez ce réflexe chaque jour de féliciter les gens pour ce qu’ils sont et font dans votre environnement direct comme indirect. Par téléphone, par mail, face to face, il y a toujours une façon de procéder. Il y a des hommes ou même les femmes qui ne savent pas féliciter même face à un petit geste. Par exemple, vous pouvez simplement dire merci à sa femme pour le repas du soir à table, ou à ces enfants, merci d’exister etc…. en entreprise, pareil, mais on n’y arrive pas. Encourager, féliciter pour de petite chose donne de l’élan. Soyez un membre d’équipe baladeur qui crée de la chaleur et du mieux vivre ensemble au quotidien. Développer votre réflexe de féliciter les autres, ne soyez pas complaisant, devenez l’homme ou la femme de la situation.
Voilà cinq choses à faire pour se libérer de la dépendance affective.