Le travail du coach c’est de l’écouter pas d’être affecté par ce qu’il raconte. En effet, parfois quand vous êtes en coaching et que vous ne faites pas attention, il y a des coachés qui ont la capacité de vous embobiner dans leurs émotions. Si vous n’avez pas la solidité intérieure, vous risquez de partager ces émotions au lieu de vous concentrer sur comment l’aider à produire du résultat. Vous devez le challenger pour qu’il revienne à la raison. Découvrez ici comment amener à optimiser votre solidité intérieure pour faire face aux défis de ses coachés et ne pas vous laisser influencer leurs défis.
Élaborer un plan de densification intérieure pour faire face aux défis de ses coachés
Le coach doit être en constante amélioration. Il doit être comme un chantier en perpétuelle construction. Il est toujours en train d’être détruit et refait. Parce que les choses changent à une vitesse rapide. Ce qui est une réalité aujourd’hui peut ne pas l’être demain. Donc la solidité intérieure pour le coach est un élément fondamental. Mais tout ceci est obtenu par sa formation en continu qui va lui permettre de gérer ses émotions.
Sortir de la fragilité émotionnelle dont la naïveté, les évidences, l’irresponsabilité, les attentes démesurées à l’égard des autres et l’attachement à la perfection
Le coach lui-même a besoin d’être coaché sur sa solidité intérieure. Cela vous permettra d’aider un coaché qui est dans les émotions pour que vous ne vous retrouviez plus à compatir. Ou à être plus touché que le coaché lui-même. Si un coach est attaché à la perfection, il ne peut pas aider ses coachés. Parce que vous allez toujours penser que les gens sont imparfaits alors que ce n’est pas votre travail. Le coach doit constamment pratiquer la responsabilité à 100%. Il doit comprendre que tout ce qui arrive dans sa vie est dû à ses décisions et ses choix.
Élargir ses expériences en lisant des autobiographies, en se mettant en danger, en méditant sur les événements tragiques de la vie
Par exemple, vous ne pouvez pas vouloir accompagner des entrepreneurs alors que vous n’entreprenez pas. C’est de la même façon que vous ne pouvez pas avoir peur des risques et vouloir accompagner des gens qui prennent des risques au quotidien. En tant que coach, vous devez toujours les aider à prendre des risques. A faire de l’innovation ou les aider à s’adapter au changement, en méditant. Car la méditation sur les événements vous permet de vous élever et d’avoir une autre expérience. Et aussi, une autre vision des choses pour pouvoir aider vos coachés.
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S’attendre à ce que tout puisse arriver et se challenger à définir comment adresser cela
Le coach doit être dans la paranoïa productive. Et se dire que tout peut changer à tout moment. Tout peut s’écrouler à tout moment. Et si cela arrivait, se demander ce qu’il pourrait faire en tant que coach pour s’en sortir. Il faut constamment se demander comment vous pouvez régler les choses si tout venait à s’écrouler. Le coach doit toujours être en train de cogiter sur ça. Afin d’avoir une solidité qui permet de tout supporter et d’aider les gens.
Pratiquer constamment le processing et ne jamais se mélanger ni se laisser contaminer par les situations
Quand vous processez, ça vous permet de vous éloigner de l’émotion, et de comprendre certaines situations. Il faut chaque fois enclencher le processing pour savoir ce qui n’a pas marché et ce que vous deviez faire et que vous n’avez pas fait qui a conduit à telle situation. Cherchez toujours à connaître la cause d’une situation que vit votre coaché et essayez de voir si vous allez réagir de la même façon si vous étiez à leur place. Quand vous faites le processing, cela vous permet de devenir plus ou moins objectifs, de ne pas vous embrouiller et vous laisser contaminer par les situations.
Ainsi, voilà comment renforcer sa solidité intérieure face aux défis de ses coachés et optimiser votre résilience mentale.
Zoumana CCOULIBALY
