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Pourquoi vos équipes ignorent vos plans d’actions : 6 lacunes de veille à éviter

Manager une équipe pour la première fois
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L’une des choses qui expliquent pourquoi on n’y arrive pas, c’est que nos plans d’actions ne sont pas exécutés. Parfois vous avez fait votre travail, mais quand il n’y a pas de résultat, cela veut dire que vous n’avez pas fait la bonne chose. Pour faire la bonne chose, il faut avoir le dispositif, le système et la capacité humaine. Et quand les équipes ne sont pas en train de faire les choses que vous avez prévues dans les plans d’actions, c’est parce qu’en tant que manager vous avez un manque de veille. Découvrons dans cet article, les manques de veilles qui font que vos équipes ne font pas ce qui était prévu.  

Ne pas avoir des indicateurs de performance  

Parfois, on dit les choses sans prévoir des indicateurs de performance pour piloter. Les gens savent clairement ce qu’ils veulent mais ne savent pas comment s’assurer de le réaliser au quotidien. Ils ne savent pas que le miracle qu’ils veulent en fin d’année doit se réaliser quotidiennement. Ils n’ont pas d’indicateurs de performance qu’ils suivent. Ils ne savent pas ce qu’ils doivent s’assurer de faire journalièrement, hebdomadairement, mensuellement pour avoir le résultat escompté en fin d’année.  

Ne pas monitorer les résultats et les optimiser au besoin 

Quand on ne monitore pas les résultats qu’on obtient au jour le jour, on ne se rend pas compte des optimisations à faire. Parce qu’on ne sait pas où est-ce qu’on en est par rapport à ce qui était prévu et quel est le rythme que nous devons avoir pour finir par avoir ce qui était prévu.  

Parfois, on ne monitore pas parce qu’on se dit que ce sont des managers responsables. Or en termes de performance, il n’y a pas de maturité. On doit tout monitorer tous les jours les résultats.  

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Attendre le miracle de ses quelques actions engagées  

Vous savez que c’est ce niveau de concentration et ce volume d’actions qui vous ont permis d’avoir un niveau de résultat, mais vous vous laissez aller sans faire ce qu’il faut. À la fin de l’année, vous savez que vous n’avez plus le rythme d’avant mais vous attentez le miracle.  

L’empressement à gérer les incidents quotidiens  

Rappelez-vous que le feu d’aujourd’hui était des étincelles d’hier. Et quand on est très concentré à éteindre les grands feux d’aujourd’hui, il y a des étincelles que nous négligeons qui peuvent devenir de grands feux dans le futur. On doit savoir sur quoi on doit pouvoir travailler, avoir un regard journalier. Au lieu de passer son temps à gérer l’existant, on doit chercher à savoir quelles sont les nouvelles opportunités que nous devons saisir, quelles sont les nouvelles actions à engager pour avoir le résultat que nous voulons.  

Les revues raréfiées ou déconnectés des actions prévues 

Les revues de performance se font de plus en plus rares. Or si on doit s’améliorer, on doit s’assurer de le mesurer. Souvent on ne mesure pas, on fait des choses sans tenir compte de l’impact pertinent que cela doit finir par avoir. Ce sont des revues qui nous permettent de savoir exactement si on est en train de faire la bonne chose. C’est pourquoi il est très important pour nous d’avoir des revues constantes.  

Le maintien du même rythme après le constat du retard dans la mise en œuvre  

On ne travaille pas à assurer d’imprimer le rythme qu’il faut, surtout d’avoir ce rythme assez longtemps. On doit être capable de piloter les actions sur la durée même quand le niveau d’engagement de l’équipe baisse.  

Propos Recueillis par la rédaction de H&C magazines

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