En tant que manager, il est essentiel de rester proactif et impliqué dans la stratégie et les opérations de votre entreprise. Dans cet article, nous vous présentons les 4 signes de passivité stratégique et opérationnelle que tout manager doit éviter.
Les signes de passivité stratégique et opérationnelle :
Tout ce que vous devez prévoir faire n’est pas prévu :
C’est-à-dire que tout ce que l’entreprise doit prévoir pour que vous puissiez atteindre les résultats ne sont pas prévus ou du moins, il y a des choses qui sont prévues, mais la mise en exécution tarde.
Il y a des projets que vous déployez, mais qui sont encore dans les tiroirs :
Il y avait une banque qui commercialisait un produit sur lequel elle gagnait 200 à 300 millions, ils ont eu un défi et puis ont mis à l’arrêt le produit. L’étape suivante était de relancer le produit, mais jusque-là les services n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la relance, ce qui fait un gros manque à gagner. Il y a certains projets de digitalisation des entreprises pour redéployer le système afin d’être plus proche des clients potentiels qui sont également dans les tiroirs.
Vous attendez que des collaborateurs prennent des initiatives :
Il a été rappelé au préalable que c’est le manager qui imprime le rythme et donne le ton, les collaborateurs attendent des mots d’ordre, ils sont dans cette posture, car vous êtes naturellement le numéro 1. Si vous arrivez à mettre des options sur la table et les challenger, ils vont vous amener à réfléchir mieux.
Vous voyez les jours passés sans engager les actions prévues :
C’est de savoir si vous avez des résultats qui vont tomber assez rapidement pour vous permettre de combler votre objectif de chiffres d’affaires. Si vous n’avez pas mis en place des actions pour remédier à cette passivité, les résultats feront défaut et vous foncez droit dans le mur. Donc, il faut procéder à un ajustement quand vous pilotez un système qui n’a pas marché, vous agissez ainsi.
Comme l’ajustement est la clef de toute optimisation, vous devez regarder les parties qui sont défaillantes du processus et les corriger. Pour ce faire, il faut brainstormer et benchmarker pour pouvoir trouver des solutions factuelles et réelles. Certains managers préfèrent se plaindre des collaborateurs au lieu de procéder au déploiement et l’optimisation nécessaires. Le rôle du manager est de capaciter les collaborateurs sur le dispositif, le plan de développement personnel et professionnel pour qu’ils puissent être les personnes sur qui il peut compter. Si vous vous surprenez en train de vous plaindre, cela voudra dire que vous êtes dans la passivité et le refus de votre job de manager.