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Attention danger écrivent des stars de la technologie dans une vaste pétition, ils sont plus de mille emmenés par Elon Musk ou encore Steve Wozniak co-fondateur d’Apple. Ces derniers alertent sur les dangers de l’intelligence artificielle. Ils disent qu’il faut faire une pause pendant 6 mois, donc ne pas aller au-delà de ChatGPT-4 le robot conventionnel et geler tous les programmes en cours tant qu’on n’a pas des effets positifs sur l’IA. Ils vont jusqu’à imaginer un protocole de sécurité, soit ce sont les secteurs qui s’en occupent ou sinon, disent-ils les gouvernements qui doivent réglementer et encadrer.
Le message est : n’allons pas trop vite, mais n’allons pas trop loin, et pas simplement sur les conséquences sur l’emploi, mais ce sont aussi les conséquences sur le contrôle de la formation, sur la machine à fabrication des fake news à grande échelle et même sur nos démocraties. Par exemple, on a noté une photo du pape François avec une doudoune à la mode dernièrement, ce qui est faux bien évidemment.
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Là, on se retrouve face à des gens qui sont des promoteurs du progrès technique, parmi eux des chercheurs du MIT, du CNRS, tous les ingénieurs de Google, Facebook, Microsoft. Elon Musk prévient que l’IA, c’est potentiellement une arnaque.
Jusqu’ici, on mettait un bras articulé pour remplacer un bras à humain qui va tourner des boulons sur une chaine de montage ou alors qui va porter des palettes dans un entrepôt. C’est une technologie qui d’un coup, d’un seul, partout dans le monde, fait qu’on n’est pas en train de remplacer des bras, mais plutôt des individus intégralement, parce que tous les bras qu’on a remplacés sont des bras qui ont pu servir à autre chose.
La question qui se pose est : est-ce qu’on a du recul face à un tel phénomène ? La réponse est qu’on n’en a pas, c’est ce que dit cette pétition. Il y a une étude qui révèle que l’IA peut apporter beaucoup de croissance, beaucoup de gain de productivité, des nouveaux, mais tout de même, elle menace un quart des emplois des pays développés : 300.000 emplois sont éventuellement touchés. Récemment, le rapport de l’agence de police européenne s’interroge : jusqu’où cette IA peut nous mener ? Qu’est-ce qui se passe si n’importe qui peut trouver un système pour fabriquer une bombe grâce à une IA ? Qu’est-ce qui se passe si la cybercriminalité est accessible à tout le monde, que l’usurpation d’identité devient un jeu d’enfant, qu’on voit apparaitre des intelligences artificielles clandestines ? Il y a toutes ces questions qui sont posées, pour l’instant l’intelligence artificielle ne fait que finalement répéter des contenus déjà existants. Le moment de bascule est quand on sort de la quantité pure pour arriver à la qualité pure, et que là l’intelligence devient générative et qu’elle va réussir à penser par elle-même.
La ville de Montpellier a interdit d’utiliser ChatGPT à ses agents municipaux, le défi n’est pas si la tech est bonne ou mauvaise, mais plutôt : qu’est-ce qu’on en fait ?
