C’est lorsque vous avez effectué un travail préalable et que vous avez compris tous les principes que vous vous rendez capables d’améliorer la part de marché, d’être résilient, de rester mentalement fort et d’interpréter les situations afin de rester en mesure de performer de manière adaptative. Mais sachez que les grands leaders restent concentrés sur leur devoir, peu importe les exploits et les tensions. Vous êtes un leader, et il y a toujours des choses à faire pour améliorer les choses. Concentrez-vous et effectuez constamment ce travail. Lorsque vous n’êtes pas dans cette dynamique, il y a des signes qui montrent que vous n’avez pas réussi à garder le contrôle du jeu, que vous avez perdu énormément de terrain. Découvrez-les dans cet article.  

Certains chiffres et ratios sont en baisse depuis des mois mais vous n’arrivez pas à faire remonter la pente. 

Cela montre clairement que vous êtes en train de perdre le contrôle du jeu. Vous devez vous demander ce qu’il y a de positif à tirer de ce qui se passe, ce que vous devez améliorer en termes de capacité de production et de dimension interne. Vous devez réfléchir à comment interpréter les choses de manière intellectuelle pour pouvoir trouver stratégiquement des solutions efficaces en fonction de ce que vous avez en face. 

Cependant, quand il y a une situation, vous décidez de ne pas voir le potentiel, de voir ce qu’il y a de négatif dans ce qui se passe, de vous résigner et de ne rien faire, de ne pas innover, en pensant que vous pouvez vous en sortir seul. Cela montre clairement que vous êtes en train de perdre le contrôle du jeu. Vous devez vous demander ce qu’il y a de positif à tirer de ce qui se passe, ce que vous devez améliorer en termes de capacité de production et de dimension interne. Vous devez réfléchir à comment vous pouvez interpréter les choses de manière intellectuelle pour pouvoir trouver stratégiquement des solutions efficaces en fonction de ce que vous avez en face. 

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Vous vous plaignez presque des mêmes mots et des mêmes obstacles que vos équipes et les autres managers. 

Lorsque tout le monde dans votre équipe se plaint du directeur général, de l’État, de la réglementation du pays, et que vous vous plaignez aussi, cela signifie que vous ne faites rien d’extraordinaire. 

Si vous êtes au même niveau que la plupart des gens que vous êtes appelés à diriger, vous n’avez rien d’extraordinaire par rapport à eux, vous ne ferez pas la différence et vous ne deviendrez pas un leader, et si vous l’êtes déjà, vous ne le resterez pas longtemps. 

Vous espérez voir la situation se simplifier et les choses s’améliorer. 

C’est votre incapacité à amener les gens à comprendre que c’est profitable pour eux qui vous fait penser que la situation devrait être plus simple. Ne cherchez pas à ce que la situation soit plus facile, devenez meilleurs en termes de stratégies, d’approches, d’intensité, de combativité, de capacité de persuasion et vous prendrez davantage le contrôle de la situation. Car si vous avez une dimension supérieure à une situation, vous allez la dominer, la maîtriser et en tirer le meilleur parti. 

Vous blâmez vos collaborateurs et vos supérieurs hiérarchiques au lieu de faire votre travail. 

Lorsque nous oublions que la responsabilité est à 100% et que nous sommes le résultat de ce que nous nous disons et de ce que nous faisons, nous perdons de vue que nous devons faire la bonne interprétation et voir le positif et le potentiel dans ce qui se présente devant nous. 

Nous comprenons à partir de cet instant que les autres ne sont pas responsables, que c’est notre interprétation mentale et spirituelle qui va faire la différence. 

C’est notre capacité de résilience, de production de résultats, de prospérité de l’intérieur vers l’extérieur, de combat pour trouver des solutions possibles, qui va permettre de produire des résultats et non ce que font les collaborateurs. 

Vous considérez les échecs et les contre-performances comme normaux. 

La plupart des gens, quand ils n’obtiennent pas de résultats, trouvent cela normal. Ils oublient que c’est parce qu’ils n’ont pas réussi à faire preuve de résilience et de performance adaptative. Les résultats sont tels qu’ils sont actuellement parce qu’on n’a pas fait les bonnes choses.  

Propos recueillis par SUZANNE BATISTA 

Tirés de la certification Parcours Dirigeants