Les asiatiques sont certainement connus pour leur effort constant à trouver des méthodes pour vivre le bonheur sur terre et mener une vie utile. L’une des méthodes de références ces dernières années pour trouver sa voie et réaliser la plénitude de son épanouissement, c’est la méthode IKIGAI. Elle tourne autour de quatre (4) fondamentaux : 1) Ce que Vous aimez ; 2) Ce pour quoi vous êtes doué ; 3) Ce pour quoi vous êtes payé ; 4) Ce dont le monde a besoin.
Trouver sa voie, c’est de réussir à être et faire ce qui correspond à ce que vous aimez, ce pour quoi vous êtes doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi vous êtes payé. Si j’aime ce que je fais, que je suis l’un des meilleurs à le faire, que je suis super bien payé à le faire et que c’est utile au monde, le sentiment d’accomplissement est total. La question est de savoir si ce que vous faites actuellement correspond à ce que vous aimez, ce pour quoi vous avez des talents particuliers, qui vous rapporte énormément d’argent et qui sert beaucoup de gens et rend leur vie meilleure. Si c’est le cas, vous avez trouvé votre voie. Si ce n’est pas le cas, procédez aux affinements requis.
La passion ne suffit pas.
Ce qui vous passionne correspond en général à ce que vous aimez. Et que vous avez le talent pour faire (ou pouvez affiner vos talents à faire). Le défi, c’est que si la valeur ajoutée que vous apportez n’est pas exceptionnelle, ce ne sera pas utile au monde et vous ne serez donc pas « bien payé ». Vous allez rapidement avoir le sentiment d’inutilité et vous retrouver dans la précarité.
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La profession peut devenir un esclavage intellectuel
Lorsque vous avez des talents particuliers savez accomplir des missions particulières et que les gens vous paient suffisamment pour, vous pouvez bien en faire votre profession. Mais ce n’est pas parce que vous aimez l’argent que cela rapporte qu’il faut le faire. Deux autres conditions doivent être remplies pour que vous y trouvez votre compte : Vous devez aimer le faire et le monde doit en avoir besoin afin que vous n’éprouviez pas un sentiment de vide.
La vocation s’accompagne souvent de précarité
C’est pour cela que chez les prêtres catholiques par exemple, on parle de vocation sacerdotale. Parce que cela suppose du sacrifice et le vœu clair de s’abstenir de beaucoup de choses, d’accepter la précarité. Et il faut vraiment aimer ce qui est votre vocation. Et que le monde en ait besoin et que vous le fassiez pour le bien du monde. Maintenant, si vous n’êtes pas exceptionnellement doué, vous allez être rapidement en carence professionnelle. Et il est clair que vous ne serez pas suffisamment bien payé.
La mission a besoin de talent
Ce n’est pas parce qu’une lutte vaut la peine d’être menée pour le salut du monde qu’il faut la mener. Vous devez avoir le talent pour la mener. Vous devez aimer intrinsèquement mener la lutte et il doit avoir quelque rétribution à la fin. Afin que la lutte vaille vraiment la peine.
Si votre profession vous passionne et qu’elle est en même temps votre vocation et que vous avez le sentiment d’être en mission lorsque vous la pratiquez, vous êtes IKIGAI…Vous menez la vie que vous devez mener pour vous sentir bien dans votre peau, être heureux et avoir le sentiment d’être utile à quelque chose. Continuez à travailler les différents facteurs IKIGAI pour maintenir le cap. Vous n’avez pas trouvé la croisée parfaite entre Profession, Passion, Vocation et Mission. Prenez le temps et le soin d’identifier ce qui vous permettra d’aboutir à la bonne combinaison.
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