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Crise mondiale et changement climatique : quels impacts économiques en Afrique ? 

Crise mondiale et changement climatique
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Après la pandémie de covid, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a entrainé dans son sillage une triple crise : alimentaire, énergétique et économique. Le continent africain n’y échappe pas, même s’il se montre plus “résilient” que la moyenne mondiale avec un taux de croissance attendu en 2023 à 3,7%. Si on observe la croissance africaine sur l’année écoulée 2022, on est à 4%, 4,3% en 2021 et avant le covid à 3,5% en moyenne, c’est-à-dire entre 2015 et 2019. Contrairement aux apparences, la croissance africaine a renoué et même supérieure juste avant la pandémie. 

Il y a beau avoir une croissance, l’insécurité alimentaire reste forte avec un top 3 malheureux : 

  • Centrafrique 
  • Madagascar 
  • RDC 

Cette insécurité alimentaire qui entraine l’insécurité économique est renforcée par la crise ukrainienne. Par exemple, les céréales et les huiles : 40 % des importations agricoles de l’Afrique sont à base de céréale et d’huile, or 30 % de ces importations proviennent du marché russe et ukrainien, c’est dire à quel point la guerre à un impact sur l’ensemble du continent. 

Cependant, l’Afrique contribue peu changement climatique, car c’est une région du monde qui est moins industrialisée que d’autres et elle est très touchée par la sécheresse qui impacte un secteur clé qu’est l’agriculture. À cela s’ajoute la raréfaction des ressources en eau dans les pays qui ont du mal à avoir de l’eau et puis inversement, la montée des eux induites par la baisse des glaciers et les zones côtières les plus menacées. Les évaluations les plus récentes du nombre de personnes vivant actuellement en zone littorale à moins de 2 mères d’altitude et qui pourraient être sous l’eau dans les prochaines décennies se montent à 10 millions pour le Nigéria et l’Egypte. 

En conclusion, l’agence française de développement, dans son rapport annuel, explique que la reprise commencée en 2021 s’est poursuivie en 2022, se poursuivra en 2023, malgré tous ces chocs et cette crise protéiforme. Le rapport note aussi que les gouvernements africains sont confrontés à des situations d’endettement dégradées et que leur marge de manœuvre pour mettre en place des mesures de soutien économique sont de plus en plus réduites. 

 

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