Les entreprises existantes sont confrontées à des perturbations à tous les niveaux. Les jeunes employés ne sont pas satisfaits d’un simple “travail”, mais veulent plutôt du travail qui leur permet d’être impliqués et inclus dans les décisions. Les modèles traditionnels de leadership en matière de commandement et de contrôle pataugent, incapables de s’adapter à la nécessité d’accroître la collaboration et l’inclusion.
L’aplatissement de la structure organisationnelle fait fureur ces temps-ci, mais tant que nous n’aurons pas dépassé certains de nos mythes longtemps vénérés sur ce que signifie être un leader, il sera difficile de générer véritablement du changement. Voici des mythes les plus courants sur le leadership qui nous maintiennent coincé.
Les leaders sont les très rares personnes au sommet
Notre vision actuelle du leadership a tendance à être unidimensionnelle, avec la responsabilité du leadership appartenant à une ou deux personnes au sommet d’une pyramide de pouvoir et de contrôle. En réalité, le leadership est multidimensionnel. Chaque jour, chacun d’entre nous passe par différentes expressions de leadership. Nous sommes tous des leaders d’une manière ou d’une autre, et lorsque nous avons une vision plus large du leadership, nous pouvons travailler ensemble de manière à utiliser les talents uniques de chacun.
Les dirigeants sont désignés dès la naissance ou par titre
“Il ou elle est un leader né.” Nous entendons cela tout le temps. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Nous sommes tous capables de devenir de puissants leaders en assumant l’entière responsabilité de tout ce que nous pourrions faire pour contribuer à quelque effort que ce soit, que notre contribution vienne de l’avant ou de l’arrière.
Un titre ne fait pas de quelqu’un un leader. Nous avons beaucoup d’exemples de personnes avec des titres de fantaisie qui ne sont pas en mesure de se connecter, d’inspirer, de responsabiliser et de développer les autres.
Les grands leaders travaillent seuls
C’est la théorie du “loup solitaire”. Tenez-vous isolé et séparé de “l’emballage”. Sinon, vous ne pourrez pas conserver la position alpha et diriger efficacement.
Cela aurait pu être une notion utile quand les plus forts ont survécu parce que nous devions chercher de la nourriture ou fuir les prédateurs, mais nous avons dépassé de loin ce fonctionnement biologique de base. Les leaders efficaces d’aujourd’hui sont habiles à évoquer le leadership chez les autres. Dans les environnements de travail inclusifs d’aujourd’hui, le coaching est considéré comme une compétence de base d’un grand leadership.
Les dirigeants sont supposés avoir toutes les réponses
Dans le passé, nous avions tendance à caractériser les leaders comme des résolveurs de problèmes héroïques et brillants qui fournissent des solutions à des problèmes difficiles en un instant. Il est l’antithèse de la collaboration et de l’inclusion et produit des solutions souvent superficielles ou unidimensionnelles parce qu’elles n’ont pas fait l’objet d’un examen et d’un débat rigoureux et engagés. La curiosité et les questions puissantes sont un élément essentiel d’un leadership efficace.
Le leadership est statique
Nous avons tendance à croire qu’une fois que le leadership a été assigné par rôle ou par titre, les choses restent telles jusqu’à ce que le leader désigné démissionne, soit renvoyé ou qu’il meure. En réalité, le leadership est le plus efficace, dynamique et vivant lorsqu’il évolue rapidement dans tout le système. De cette manière, tout le monde est un leader – parfois leader devant et pointant du doigt, parfois derrière et soutenant l’initiative, menant parfois de côté en partenariat et parfois menant du champ énergétique, utilisant l’instinct et l’intuition pour comprendre ce qui est ne pas être parlé.
Dans le leadership réussi, l’échec n’est pas une option
C’est un mythe mortel. L’échec est une partie essentielle de l’exploration, de la découverte et de l’innovation. Si nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer, alors nous devons rester avec des approches éprouvées du passé. Nos actions manquent de curiosité et d’exploration parce que nous avons tellement peur de l’échec que nous ne sommes pas prêts à essayer quelque chose de nouveau.
Ce n’est qu’en échouant à plusieurs reprises que nous pouvons apprendre, évoluer et grandir. Il est important que les dirigeants adoptent et célèbrent l’échec en tant qu’aspect important du développement et de la découverte.
Considérez cette nouvelle définition simple du leadership : les dirigeants sont ceux qui sont responsables de leur monde. Lorsque nous avons la capacité de répondre de manière créative plutôt que de manière structurée et réactive, lorsque nous comprenons que nous sommes les auteurs de notre propre vie, nous sommes en fait des leaders.
SUZANNE BATISTA
