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#Développement personnel

Excuses pour ne pas reporter à Plus Tard

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4 Excuses qui Nous Font Reporter à Plus Tard (procrastiner)
C’est facile de reporter à plus tard lorsqu’on n’a pas pleinement décidé qu’on doit produire du résultat significatif  dans sa vie et dans sa carrière. La procrastination est un défi pour les gens qui veulent produire du résultat exceptionnel. Il est presqu’impossible de produire du résultat de haut niveau en conservant l’habitude de reporter à plus tard. Les excuses suivantes nous font penser que nous faisons bien de reporter à plus tard ce que nous pouvons faire tout de suite. Travaillez à les éliminer de votre esprit et vous ne vous surprendre plus en train de reporter à plus tard, échappant ainsi au piège de la procrastination.

  1. Les excuses techniques ou matérielles

« Je ne sais pas encore par où commencer…Et puis j’ai un problème avec… »

Ceux qui ont souvent un rapport à produire, un travail à envoyer dans un délai précis, évoquent assez souvent cette excuse. Bien entendu, ils ne disent pas qu’ils ne s’y sont pas pris assez tôt en prévision du défi technique : panne de la machine, coupure d’électricité, défi de connexion, clé USB ne répondant pas etc. Dans le cas d’une petite entreprise, à supposer qu’un collaborateur prétende que la clé USB ne répond pas, voici des questions simples à lui poser : « Avais-tu pour priorité des priorités de faire et rendre ce travail ? Est-ce la première fois que ce défi de clé USB se pose ? Etait-ce une éventualité que tu aurais pu prévoir et pour lequel tu aurais pu prendre des dispositions en amont ? Supposons que c’est un chèque de paie scanné et envoyé pour toi sur cette clé, aurais-tu tout fait pour l’imprimer et sauvegarder le fichier sur un autre poste ? »

Evidemment, si elle répondait en toute sincérité, elle répondrait par l’affirmative. Déduction : le travail à elle confié n’avait pas affiché dans son cerveau ‘’Priorité vitale de haute importance pour l’entreprise, moi-même y compris’’. Elle a donc traité cela de manière automatique comme dossier de seconde importance, y accolant un besoin subconscient de le négliger. Les excuses techniques sont récurrentes dans les entreprisses et étant donné effectivement que les défis techniques et de matériels de travail se posent du fait de l’insuffisance d’investissement dans cet aspect par les entrepreneurs ou managers, les collaborateurs y trouvent la bonne raison pour se dédouaner, oubliant que par ce fait, ils se trouvent une justification continuelle de ne pas faire la bonne chose, donc de ne pas exceller dans la capacité à trouver des solutions quelle que soit la situation.

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De toutes les façons, l’entrepreneur ou le manager lui trouvera ou fera trouver un moyen pour que le travail soit fait. Mais là, c’est le collaborateur qui sabote sa propre progression au sein de l’entreprise et qui retarde son expansion personnelle en tant qu’acteur ou créateur, provocateur de résultats qu’il fera valoir là ou ailleurs ou à son propre compte s’il en venait à créer sa propre structure.

2. Les excuses physiques

« Je me sens fatigué maintenant. Je vais le faire une fois que je me serai reposé un peu »

Ah oui, voilà une bonne excuse pour reporter à plus tard. Une bonne excuse pour ceux qui veulent travailler leur corps, prendre soin de leur santé, surveiller leur alimentation, pratiquer du sport ou une activité physique. C’est la bonne excuse aussi pour ceux qui ont un rapport à rendre, un livre à écrire, un article scientifique à produire, un travail à finir et sur lequel ils doivent travailler par exemple le soir ou aux heures de pause. Bien de gens sont intéressés de prendre des contrats parallèles à leurs occupations principales afin d’arrondir les fins de mois ou financer des projets. Mais le marché pris, l’avance encaissée, le travail devient difficile. L’euphorie qui poussait vers l’encaissement du chèque s’émousse une fois que l’argent est dépensé.

C’est souvent ce qui arrive. Alors, s’étant donné une idée d’organisation, décidant de travailler sur le dossier les soirs de telle heure à telle, la journée terminée dans l’emploi, ils reviennent le soir fatigués, n’arrivent pas à s’imposer la discipline ou le sacrifice personnel, le kilomètre supplémentaire qu’il faut pour avoir le tonus afin de travailler. Ils mangent lourd après 20h, regardent la télé, passent du temps à papoter avec des amis sur les réseaux sociaux. Finalement, l’heure étant avancée, ils se trouvent une raison, se disant qu’ils tombent de sommeil et qu’ils ne peuvent se concentrer sur le dossier.

Certains s’illusionneront, se promettant de se réveiller tôt pour le faire. Mais non ! Au réveil, ils se prépareront et partiront au boulot, se promettant de trouver du temps dans la journée pour le faire. Mais comme nous le savons tous, chaque journée a ses particularités et personne ne peut prévoir tout ce qui s’y déroulera. Déjà les tâches normales de son occupation au sein de l’entreprise, il n’est pas sûr de pouvoir les réaliser toutes du fait des réunions, des sollicitations et pressions venant de la Direction, ses clients, des collègues, du fait des sorties pour gérer ci ou ça. Ils n’auront pas le temps de finir ce qui est prévu jusqu’à trouver le temps pour l’autre tâche.

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Et les jours passent, augmentant la pression, le stress et la certitude que cette tâche finalement, c’est très difficile à faire. Conséquence : ils se retrouveront acculés au dernier moment, rendant finalement un travail, acceptable peut-être, mais pas aussi bien fait qu’ils l’auraient pu faire.

3. Les excuses mentales, temporelles et émotionnelles

Image of confused man touching his temple with forefinger in trouble

« Tu sais, j’ai trop de pression actuellement…Je vais le faire plus tard…Et puis je n’ai vraiment pas de temps… »

On entend bien souvent les collaborateurs se plaindre de ce que le manager ou le chef met trop la pression et c’est une excuse pour reporter à plus tard ou à demain ce qu’ils doivent faire tout de suite. Et pour compléter le tableau, ils disent : « Moi, quand je suis sous pression, je perds mes moyens, je n’arrive pas à réfléchir, je ne peux rien faire ». Oui, sur cela tout le monde est d’accord. Mais le paradoxe, ou ce qui est drôle, c’est que tous les demandeurs d’emploi disent être prêts ou capables de travailler sous pression. Mais alors pourquoi quand la pression arrive, se plaint-on ?  C’est simplement que la pression en soi n’est pas le problème, c’est la motivation à se donner, à se dépasser pour le travail, pour le résultat qui a chuté.

La preuve, au tout début, ils supportent, se montrent dévoués mais quelques temps après, ayant pris la température de l’entreprise, ayant intégré les habitudes de la maison et ingurgité la mentalité ambiante, ils en arrivent à oublier leurs objectifs personnels ; ils perdent de vue ce qu’ils veulent être, avoir et faire dans la vie, ils l’oublient et donc se surprennent à médire, à ruminer, à se plaindre, à récriminer contre la pression de la hiérarchie. Ils veulent donc, à bien les comprendre, un environnement de travail sans pression aucune : ni des collaborateurs, ni de la hiérarchie et le comble ni de la clientèle.

C’est là le clou. Ils veulent le salaire qui est supposé arriver grâce aux clients mais quand un client se montre un peu difficile, ils le « remettent à sa place », pour lui montrer que eux ils ne vivent pas de la petite somme que ce client en particulier est venu dépenser ce jour-là. Mais ils oublient que ce client et tous les autres clients ont tous autant d’importance, qu’un seul client peut faire partir 10, 20, 50 autres clients. Ils oublient qu’un petit client deviendra gros client. Pire, ils oublient que travailler en entreprise, c’est justement gérer la pression mieux que les autres entreprises concurrentes ne le font afin de donner le meilleur service de sorte à garder et attirer le maximum de clients.

Ils oublient que c’est en faisant ainsi qu’on assure à son entreprise la plus de leader de son secteur, la rendant meilleure. Ainsi les chiffres augmentent, les rapports de leur caisse ou notre poste sont bons. La  promotion se pointe alors avec aux lèvres plus de sourire quand les commissions, augmentations et avantages s’accumulent. Et naturellement ce n’est pas évident quand on continue d’avoir des excuses pour reporter à plus ou à demain ce qu’on peut faire tout de suite.

4. Les excuses intellectuelles ou spirituelles

« Je ne suis pas inspiré actuellement…Tu vois un peu…Je manque d’idée ». « Ce travail ne m’inspire pas vraiment »

C’est la meilleure excuse qui nous fait reporter à plus tard ou à demain et nous fait tomber dans le piège de la procrastination. Et elle est dure à combattre. On reste des heures à tourner en rond dans son bureau, incapable d’écrire une phrase. Et pourtant, le rapport, le dossier à traiter, c’est des dizaines, des vingtaines, voire des centaines de pages. On est à court d’idées. On n’a pas envie de commencer. Rien que d’y penser même, cela repousse. Beaucoup de jeunes écrivains ou personnes qui veulent se mettre à l’écriture ont ce défi.
Vous verrez aussi des administratifs avoir ce défi dans leur bureau derrière les vitres. Et ils restent bloqués. Le plus compliqué dans l’affaire, c’est qu’on s’imagine des occupations de détours pour occuper l’esprit, pour se donner bonne conscience ou pour prétexter que ceci ou cela est aussi important et que c’est urgent. Du coup, on veut les faire et après on passera à cette grosse tâche.

Nous le savons. Que ce soit pour la création ou la rédaction d’un document scientifique, technique, financier, l’inspiration ne tombe jamais du ciel sur celui qui doit exécuter la tâche. C’est facile de reporter à plus tard parce qu’on n’aurait pas d’inspiration. Et vaut mieux ne pas compter sur les stimulants pour vous sauver. Ils ne le feront pas constamment. Se mettre à la tâche, commencer, jeter les idées, ressortir les grandes lignes de ce qu’on veut écrire, les grands titres, commencer par mettre en brouillon les idées qui viennent pour chaque sous-partie, c’est la chose la plus sage à faire.
En le faisant, les idées commencent à venir, on ne se concentre plus sur l’absence d’inspiration mais plutôt sur les idées. Et en faisant ainsi, on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet. On trouve de l’entrain puisque ce qu’on craignait (ne pas avoir assez d’idées) est infirmée (on voit par nous-mêmes sur la feuille ou sur la page sur l’écran du PC qu’on a en quelques dizaines de minutes accouché d’assez de choses, des choses auxquelles on avait pas pensé.

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En effet, tant qu’on n’a pas commencé, on ne peut pas pensé à ces idées. L’esprit ou les idées sont comme une longue chaîne. C’est quand on commence en faisant sortir l’une que les autres qui lui sont associées directement ou non, le suivent et ainsi leur écoulement ou émergence ou apparition à un rythme qui s’accélère donne une joie, une jouissance qui est en fait la vraie inspiration. L’autre supposée inspiration qu’on attend avant de commencer, c’est plutôt un déclic. Or le déclic du travail à faire, vous pouvez le provoquer. Et la façon la plus sûre, la plus fidèle à vous de provoquer le déclic, c’est de commencer en oubliant cette impression de ne pas avoir envie.

Pour chacune de ces types d’excuses que nous trouvons lorsque nous avons un travail à faire, ce qu’on retient, c’est simplement qu’il faut commencer. Il faut avoir clairement à l’esprit le « pourquoi je le fais non pour quelqu’un mais pour mes objectifs de vie et de carrière ».. Se mettre la pression soi-même sans attendre que ce soient les supérieurs, les clients, le temps (délai avancé) ou autre chose qui vous y poussent parce que vous avez décidé de ne plus reporter à plus tard. Le faire, c’est assumer soi-même ses raisons d’être et de faire la bonne chose. C’est l’expression de la liberté. Pour y arriver systématiquement et éviter de reporter à plus tard, sortant ainsi du piège de la procrastination, le pourquoi (vos objectifs de vie et de carrière) vous y aidera.

Les avez-vous suffisamment définis de manière claire, précise et percutante de sorte que rien que le fait de vous les rappeler ou de les lire vous secoue, vous booste, vous rappelle que vous n’avez pas à vous donner des excuses ? Si ce n’est pas encore fait, vous allez encore reporter à plus tard. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, faites-vous accompagner par un coach professionnel de vie et de carrière.

Augustin JOHNSON

Coach – Formateur  H&C Togo   

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