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Du dirigeant au leader : l’art d’inspirer et de guider !

Du dirigeant au leader
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Bien souvent, le rôle du dirigeant est confondu avec la notion de leadership. Pourtant ces deux leviers sont différents, bien que complémentaires. Quand l’un est une compétence théorique, l’autre est la caractéristique d’un individu. Être un bon manager/ dirigeant ne veut pas forcément dire être un bon leader. Pourtant, les salariés attendent généralement qu’un manager incarne un certain leadership. Nous allons vous montrer dans cet article comment faire, pour affirmer et incarner un meilleur leadership au sein de votre équipe. 

Devenir un exemple pour ses équipes

 Un dirigeant se veut leader lorsqu’il rayonne sur son équipe. Pour véhiculer le bon message auprès de ses collaborateurs, le manager doit incarner les valeurs qu’il prône en donnant l’exemple. Il doit toujours faire les choses bien avant le reste de l’équipe afin de les influencer.  

Bien évidemment, sa posture est différente de celle de ses équipes, il dispose de plus d’autorité, parfois de plus d’avantages liés à son statut. Néanmoins, le cœur même de son leadership repose sur cette volonté de montrer l’exemple à tout le monde. Le manager doit donc être un repère pour son équipe. L’engagement des collaborateurs sera bien plus important et performant s’ils savent que leur dirigeant s’applique les mêmes règles, s’implique tout autant, fait preuve d’autant d’exigence envers son propre travail qu’envers le leur. 

Pour que les collaborateurs croient au bien-fondé des règles, des processus, du cadre imposé, le manager, le leader, doit y croire en premier et l’incarner quotidiennement. 

 

Instituer une confiance mutuelle

La confiance est essentielle dans un cadre de travail. Le manager doit apprendre à faire confiance aux collaborateurs dans l’exécution de leurs tâches. Pour y arriver, le dirigeant, véritable leader, doit réussir son recrutement pour engager des collaborateurs en accord avec les valeurs de l’entreprise, mais aussi avec sa manière de fonctionner. 

Cette confiance se caractérise par l’idée d’autonomie, de délégation des projets. Il s’agit alors de ne pas constamment surveiller le travail des uns et des autres, mais de fixer des points réguliers avec les équipes pour qu’ils puissent présenter leur projet, expliquer l’avancement, les difficultés, les réussites, etc. L’attention est alors plutôt portée sur le résultat plutôt que sur la manière d’y parvenir. 

Cette confiance mutuelle permet aussi de créer un cocon au travail, dans lequel chacun se sent en sécurité, chacun sent qu’il peut s’exprimer, demander de l’aide, dire qu’il rencontre des difficultés, donner un avis. 

Cette confiance, c’est aussi la capacité à s’inspirer mutuellement des conseils des uns et des autres. Un bon dirigeant-leader est une personne capable de faire confiance au jugement de ses collaborateurs, aux avis des uns et des autres, de s’inspirer des outils préconisés et des méthodes de travail de chacun. 

 

Être un soutien pour chaque collaborateur

 Le meneur d’une équipe de travail est une personne qui a conscience de représenter un pilier pour tous. Par sa capacité à fédérer, réunir les forces, inspirer ses collaborateurs, le dirigeant-leader devient le repère, la référence pour chacun. 

Ce n’est pas parce qu’il dispose d’une autorité certaine, relative à sa position hiérarchique plus haute qu’il doit laisser son équipe se débrouiller seule et ne jamais intervenir. Un bon dirigeant est un leader qui propage l’idée qu’en cas de difficultés, il doit être la personne à contacter. En cas de doutes, de questionnements, de blocages, d’erreurs, c’est vers lui que l’équipe doit se tourner. 

Il ne devrait surtout pas y avoir de rapport d’opposition entre lui et ses collaborateurs. Le manager-leader protège ses collaborateurs, prend les responsabilités qui lui incombent, porte son équipe vers la réussite, il la représente. 

 

Lire aussi : Crédibilité et leadership : comment bâtir une réputation solide ?

 

Instaurer une bonne communication

La communication est la base d’une bonne gestion d’équipe. Un dirigeant, lorsqu’il souhaite affirmer son leadership, doit impérativement instaurer une communication saine au sein de son équipe. 

Par communiquer : on entend qu’un manager, qui plus est leader, doit être proche de son équipe. S’intéresser à chaque collaborateur, s’assurer de leur bien-être au travail, être à l’écoute de leurs besoins, savoir repérer les signes d’un inconfort, se préoccuper de leur réussite, s’imposer comme leur repère et leur pilier en cas de nécessité. 

Instaurer une bonne communication est le moyen idéal d’avancer vers un objectif commun en donnant la parole à chacun, quel que soit le sujet ! A la clé, des collaborateurs confiants, rassurés, estimés, et surtout motivés. Ils savent qu’un cadre bienveillant les entoure, qu’il y a la volonté qu’ils s’épanouissent au travail et qu’ils réussissent. Et cette communication est réciproque. Grâce à une cohésion forte, le manager est en mesure de parler de son quotidien, d’expliquer les projets sur lesquels il travaille. Il peut même demander l’avis des uns et des autres, confier ses doutes, son humeur, sa motivation. L’équipe se porte et se soutient.  

 

Donner un cadre cohérent pour les projets

Atteindre des objectifs communs est le quotidien d’une équipe de travail. Le manager, puisqu’il est un véritable soutien pour les autres, un exemple, doit donner un cadre clair et précis à chacun. 

Les techniques de management qu’il applique au quotidien lui permettent de dessiner les contours de chaque projet avec les personnes concernées. Ensemble, managers-leaders et salariés sont donc capable de définir des objectifs SMART, raisonnable et, atteignables. Le manager est le maître à bord capable de déceler le potentiel en chacun, ce qui lui permet de challenger ses équipes, de leur prouver qu’elles sont capables de réussir, d’exceller et parfois de sortir de leur zone de confort. Le sens de l’écoute propre au manager-leader est essentiel pour personnaliser chaque tâche, chaque mission, chaque projet, à l’individu qui en aura la charge. 

Mais cette posture de leader s’impose dans le temps lorsque le manager reste cohérent avec ses choix, sa ligne de conduite, les missions et tâches proposées aux collaborateurs. Sa crédibilité et sa légitimité sont en jeu. C’est la raison pour laquelle, il doit parfaitement se connaître avant d’entrevoir la possibilité de manager une équipe. Il doit savoir où il veut aller, et de quelle manière pour donner un cadre sécurisant, clair et ambitieux à chacun. 

 

Suivre l’évolution des projets sans surveiller  

Un leader fonctionne sur la base de la confiance et le juste retour de ce que ses collaborateurs lui témoignent. Alors, le manager-leader se doit de suivre l’évolution des projets sans pour autant surveiller les moindres faits et gestes de son équipe. 

Il s’agit de trouver le juste milieu entre l’autonomie donnée aux collaborateurs et la supervision du projet. Il semble évident qu’un regard soit porté sur chaque étape d’un projet, mais le bon manager-leader renverse la tendance. 

Plutôt que de surveiller de loin les projets, d’imposer des dates de livraison sans communiquer, le manager-leader peut mettre en place une autre stratégie : 

  • Poser les bases du projet : indiquer la date de livraison finale du projet. 
  • Laisser l’équipe en charge du projet dessiner les contours de son avancement dans un planning partagé : les étapes clés, les besoins de validation, etc. 
  • Lors des réunions régulières autour du projet, laisser le lead aux intervenants directs et poser des questions en fin de présentation pour éclaircir les zones d’ombres, revoir ensemble les dates butoirs à respecter, émettre un avis sur le projet et réorienter les actions si besoin. 
  • S’assurer volontairement et fréquemment que l’équipe va bien, rappeler qu’ils peuvent faire appel au manager-leader si besoin. 
  • Partager un calendrier des jours de présence, de distanciel, des jours OFF, pour permettre à chacun d’être accessible pour les autres. 
  • Instaurer l’envoi de comptes-rendus systématiques à la suite de réunion, comprenant les prochaines étapes à suivre pour permettre à chacun de savoir ce qu’il a à faire, pour quand. 
  • Mettre en lumière les réussites, communiquer sur la réalisation des projets, féliciter les intervenants pour maintenir un climat de confiance, booster l’engagement et l’implication des collaborateurs. 

 

Ne pas confondre autorité et autoritarisme

 Enfin, l’un des fondamentaux du leadership réside probablement dans le rapport entretenu avec l’autorité. De nos jours, un bon manager n’est plus une personne incarnant une sorte d’autoritarisme : sévérité, indisponibilité, difficulté à communiquer, à créer un lien de confiance avec son manager, rapport de force entre les exécutants et le donneur d’ordre. 

Le manager est hiérarchiquement apte à prendre des décisions, à donner des directives à ses équipes. Il s’agit d’un supérieur, statut qui lui confère plus d’autorité. En revanche, il doit maîtriser ce « pouvoir », pour en faire une vertu, un moyen de déployer des forces communes pour atteindre un objectif commun. Le leader n’est pas en conquête de valorisation constante, il ne s’agit pas d’une question d’ego, il s’agit vraiment de la volonté d’inspirer et de porter son équipe vers la réussite. 

Un bon leader n’est donc pas une personne qui souhaite réussir au détriment des autres. Il veut que tout le monde réussisse, ensemble, grâce à des efforts communs. Son leadership lui permet de devenir la référence, l’exemple à suivre, la personne apte à prendre des décisions cohérentes. Un bon leader est fédérateur, à l’écoute. Ce leadership répond aux exigences actuelles en matière de management. Les employés ont dorénavant envie de travailler au sein de structures bienveillantes, inspirantes, où la communication et l’épanouissement sont la clé de la réussite.  

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