L’une des choses les plus injustes pour une personne qui souhaite avoir une promotion, c’est ce qui arrive à une personne qui sort de chez elle et n’a personne pour lui dire si elle est bien habillée ou pas. Le truc, c’est que vous pouvez penser remplir les conditions, alors que ce n’est pas forcément le cas. Et Effectivement, il y a trois conditions pour faciliter la décision d’être promu.
1 – Produire du résultat incontournable et incontestable (100% de vos KPI et 70% de ce que fait votre boss)
Vous atteignez les objectifs sur 3 ans, mais l’entreprise n’a pas le sentiment que vous êtes indispensable. Malgré l’atteinte vos tes objectifs, vous n’êtes pas promu, parce qu’au-delà d’accomplir vos objectifs, vous devez atteindre les objectifs de ton patron à 70 %. Et si ce n’est pas le cas, vous ne remplissez pas les conditions.
Il faut produire du résultat incontournable et incontestable. En interne, on doit savoir que vous êtes la prochaine personne à qui on doit donner la fonction. En externe, on doit voir clairement que vous produisez du résultat, le marché doit entendre parler de vous et votre valeur ajoutée.
Si par exemple vous êtes un responsable commercial ou que le pôle business que vous dirigez souhaite atteindre un niveau de chiffre d’affaires conséquent depuis longtemps, mais n’y arrive pas, ou veut atteindre un niveau de rentabilité depuis un moment, mais peine pour cela, et que vous réussissez à franchir ce cap-là avec votre unité, donc vous aurez brisé le plafond de verre et le marché entendra parler de ça. Le marché va se rendre compte de votre savoir-être et votre savoir-faire.
Vous devez devenir quelqu’un dont les résultats font du bruit sur le marché. Il est impossible d’arriver à un niveau de production de résultats incontournables et incontestables sensiblement reconnus par le marché sans que vous n’atteigniez le niveau de débauchage qui fait que, soit votre entreprise vous promeut ou bien les concurrents viennent vous chercher. Ceci suppose que vous arriviez à faire 100% de vos indicateurs de performance (KPI) et lorsqu’on sollicite votre boss qu’il dise : “voyez avec cette personne en parlant de vous”. En l’absence de votre boss, même quand le sujet est critique et le boss dit “voyez avec telle personne ça se passe souvent bien à 70% “, on dira, donc il peut le remplacer. A partir de cet instant en général, les gens vont mettre en place un programme qui va faire qu’on va vous donner les compétences qui manquent pour que vous puissiez remplacer parfaitement votre boss.
Lorsque vous êtes dans un groupe, l’une des choses qui vous arrivera, c’est qu’on vous vous enverra en tant que directeur ailleurs, si vous êtes chef de département et vous rentrez en tant que directeur ou même parfois en tant que DGA ou DG. Mais, comme la plupart des gens ne se posent même pas la question de savoir : qu’est-ce que mon boss fait réellement ? Un exemple simple : vous êtes contrôleur de gestion et vous aspirez à devenir directeur financier. Un bon directeur financier ne fait pas que du contrôle, ou que du suivi budgétaire, il va faire de la comptabilité, la consolidation de compte etc. Autant de choses auxquelles, on n’est pas concerné quand on est un chef de département. À partir de cet instant, vous devez savoir que vous n’avez pas encore ouvert toutes les palettes nécessaires pour y arriver. Commencez par travailler votre capacité à élargir votre transversalité qui se trouve être un élément déterminant dans l’optimisation de la promotion d’une personne.
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2- Avoir le respect, la bénédiction et faveurs des décideurs (pour qu’ils se sentent en sécurité)
La promotion ne se mérite pas, elle se donne. Donc à partir du moment où vous êtes à 100 % de vos KPI, vous suppléez parfaitement votre boss à près de 70 %. Vous raisonnez ainsi sensiblement par rapport à votre équipe, à vos performances et à votre expertise sur le marché. Alors deux cas se posent, soit les concurrents vous donnent la promotion que votre entreprise vous refuse, soit vous obtenez la promotion due. Parce que tout simplement, vous avez le respect, la bénédiction et les faveurs des décideurs. Ils se sentent en sécurité de vous nommer.
Lorsque vous êtes dans la liste des démotivés, des opposants, vous ne pouvez pas être dans le cercle des gouvernants. Cela veut dire que si vous faites en général partie des gens qui sont contre ce que les décideurs de l’entreprise font, la seule chose qui vous reste, c’est d’être débauché et de partir ailleurs. Vos chances d’être promu en interne même si vous êtes la seule star du marché se restreignent. Généralement, une fois qu’on vous promeut, cela suppose, sauf pour le stagiaire que vous iriez augmenter votre capacité d’interaction avec les gens de niveau élevé et bien évidemment que vous serez appelé à gérer une équipe.
3- Faire preuve de leadership visionnaire, de résilience et de performance adaptative (pour coacher une équipe et piloter la performance)
Gérer une équipe nécessite d’être un leadership visionnaire. Il faut savoir où vous allez et où vous menez votre équipe. Vous devez alors faire preuve de résilience et plus de performance adaptative, parce que les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Vous devez être capable de délivrer des résultats dans des conditions plus coriaces et plus difficiles que celles que vous aviez à gérer avant d’être promu. Vous devez pouvoir coacher l’équipe et piloter la performance, parce qu’il y a une différence entre piloter la performance au niveau chef d’unité ou de service et le faire en tant que directeur.
Chaque niveau nécessite un nouveau leadership. Chaque fois qu’un collaborateur promu, de surcroit compétent, mais ne fait pas des formations pour être un bon leader qui fait preuve de capacité de résilience, cela peut créer de goulots d’étranglements. Lorsqu’on n’est pas accompagné à gérer cela en général, on a du mal à délivrer les résultats attendus, la promotion devient une erreur, donc les résultats deviennent catastrophiques.