Comment s’entraîner à mener une vie intérieure. Dans un monde où les défis quotidiens peuvent souvent sembler insurmontables, il devient crucial de cultiver une vie intérieure riche et équilibrée. Cela implique non seulement de développer notre capacité à réfléchir de manière approfondie, mais aussi de savoir comment réagir face aux situations difficiles. Pour sortir de la fragilité et de l’impertinence, il faut alors s’assoir et prendre conscience, identifier ses priorités, ses responsabilités, et commencer par travailler et éviter de se plaindre. Même si quelques perturbations surviennent, elles ne vous dérangeront pas puisque vous étiez déjà préparés. Découvrons dans cet article comment s’entrainer à mener une vie intérieure.
Utiliser profondément sa tête
L’une des choses qui arrivent quand on gère des enjeux qui nous dépassent, c’est la paresse intellectuelle de traiter la situation. On imagine la situation pire qu’elle ne l’est. Pourtant, ce n’est qu’une situation qui mérite réflexion. Parfois, on n’utilise pas notre capacité à réfléchir sur des enjeux et des sujets pour trouver des pistes et des alternatives de solutions. Le but du jeu ici, c’est d’utiliser profondément sa tête. Tout débute avec le fait de se poser les bonnes questions. Quand on s’ouvre aux questions et à la capacité de réflexion, on travaille à pouvoir gérer au mieux la situation.
Se tourner vers la bonne personne
Avoir le bon messager et les bonnes personnes qui nous transmettent les bons messages est crucial. Car il suffit d’être confronté à des enjeux et des situations, et de recevoir un mauvais retour pour se sentir incapable de gérer la situation et de tenir bon face à ce qui se présente à nous. Donc, c’est le leader qui doit reprendre le contrôle.
Assumer pour retrouver son pouvoir
Lorsqu’on ignore les conséquences et qu’on gère les causes, on se rend compte que c’est nous qui n’avons pas prêté attention à certains signaux et défaillances. En tant que dirigeant, parfois on est très à l’aise pour reprocher des choses aux collaborateurs. Or, c’est à nous de revenir aux vraies causes et d’assumer pleinement la responsabilité de la situation. Il est très important de revoir où on a failli pour que la situation ne se reproduise plus. Comme on le dit souvent, lorsqu’on assume, on est calme et fécond ; lorsqu’on accuse, on perd le contrôle.
Sortir de l’accusation pour se focaliser sur la situation
Quand on passe notre temps dans l’accusation, il devient difficile de réfléchir au traitement de l’information qui nous arrive. Il faut travailler à ne surtout pas être dans l’accusation. Face à une défaillance, il faut toujours se rappeler que le but n’est pas de trouver qui a tort, mais de se demander comment régler cela. Parce qu’on ne réussit pas à coopérer dans les attaques.
Propos recueillis par SUZANNE BATISTA