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Comité de direction : Quand le comportement devient un frein au leadership

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Comité de Direction, dans les coulisses du pouvoir organisationnel, le comité de direction est souvent perçu comme un espace de décisions stratégiques, de pilotage éclairé et d’exemplarité managériale. Pourtant, la réalité est parfois bien différente. Derrière les discours formels et les présentations soignées, il arrive que les comportements individuels des dirigeants deviennent de véritables freins au leadership collectif. Quand tensions, rivalités ou postures rigides s’installent au sommet, c’est toute l’efficacité décisionnelle et l’inspiration descendante qui en pâtissent. Il est alors crucial de comprendre comment certaines attitudes, bien qu’anodines en apparence, peuvent fragiliser une équipe dirigeante et compromettre la dynamique de gouvernance.

Le sommet qui vacille

Dans toute organisation, le comité de direction est censé incarner l’exemplarité, la vision stratégique et l’unité. Pourtant, il arrive que ce cercle restreint devienne, malgré lui, un point de fragilité. Non pas à cause d’un manque de compétence, mais à cause de comportements inadaptés, d’attitudes rigides ou d’égos mal placés. Quand le comportement devient un obstacle, c’est toute l’architecture du leadership qui se fissure.

Le pouvoir des comportements silencieux

Les gestes non verbaux, les silences prolongés, les regards évités, les soupirs lors des réunions, ou encore le manque d’écoute active peuvent paraître anecdotiques. En réalité, ils envoient des messages puissants, souvent plus forts que les mots. Un dirigeant qui n’écoute pas, un directeur qui monopolise la parole, un membre qui désapprouve systématiquement les idées des autres : ces comportements invisibles sapent la confiance collective.

Le climat relationnel avant la performance

Avant même de parler de chiffres, d’objectifs ou de résultats, une équipe dirigeante doit pouvoir fonctionner dans un climat sain. Un comité de direction où règne la méfiance ou la rivalité ne peut pas inspirer ni entraîner. Le comportement individuel des membres joue donc un rôle central dans la capacité à incarner une autorité positive. La culture du respect, du dialogue et de la transparence n’est pas un luxe, c’est un prérequis.

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Quand l’égo l’emporte sur la mission

Le danger le plus courant dans un comité de direction est la lutte d’égo. Chacun veut défendre sa position, son territoire, sa légitimité. Le problème, c’est que cette dynamique détourne le groupe de sa mission première : servir l’organisation. Dès lors que la collaboration devient une compétition, l’intelligence collective s’effondre et les décisions prises sont souvent biaisées, précipitées ou clivantes.

Restaurer un leadership d’influence

Il est essentiel de remettre l’humain au cœur de la gouvernance. Le leadership ne repose pas uniquement sur l’autorité ou la fonction occupée, mais sur l’influence réelle, le respect inspiré et la cohérence entre les paroles et les actes. Pour cela, les comportements doivent être alignés avec les valeurs affichées. C’est à ce prix qu’un comité de direction peut regagner en légitimité et en impact.

Par la rédaction de H&C magazines